Lepetitjournal.com Varsovie, en tant que partenaire média, s’est rendu aux rencontres musicales des Nuits de Pologne du 11 au 13 octobre 2024 à Poznań. Plusieurs jeunes talents venant de Pologne mais aussi d’Albanie, de Hongrie, d’Ouzbékistan ou encore d’Ukraine, ont repris des chansons francophones issues du répertoire des Nuits du Monde. Pour cela, ils ont pu bénéficier des conseils d’un artiste professionnel - Nonolimite, lors d’ateliers musicaux, pour ensuite monter sur scène et réaliser des enregistrements studio. Rencontres et morceaux choisis.
L’édition 2024 des rencontres musicales des Nuits de Pologne s’est déroulée à Poznań du 11 au 13 octobre et a été organisée par l’Iris Creation sous l’égide d’Iris Munos. De jeunes talents issus de 5 pays différents (Albanie, Hongrie, Ouzbékistan, Pologne et Ukraine) ont eu l’opportunité de découvrir le milieu artistique francophone. En effet, après avoir bénéficié des précieux conseils de l’artiste invité Nonolimite, ils ont pu produire un véritable concert en interprétant, en français, des titres d’artistes issus du répertoire des Nuits du Monde. Enfin, ces jeunes chanteurs et musiciens ont eu la chance de procéder à de véritables enregistrements studio. Au cours de l’événement, nous avons pu échanger quelques mots avec les élèves et leurs professeurs respectifs.
Direction l’Albanie avec le groupe Rythme du B.E. composé d’Ester et de Brigel
Lepetitjournal.com : Vos élèves ont interprété, en duo, le titre « Le sentier des cascades » de Benjamin Piat ; pouvez-vous nous en dire plus sur eux ?
Vasiliqi Kume (professeur de français du groupe Rythme du B.E.) : C’est la première participation de mes élèves aux rencontres musicales des Nuits de Pologne, car ils ne chantent en français que depuis quelques années.
Depuis combien de temps vos élèves apprennent-ils le français ?
Vasiliqi Kume (professeur de français du groupe Rythme du B.E.) : Pour Ester, cela fait 5 ans qu’elle apprend le français ; tandis que pour Brigel, cela fait seulement 2 ans.
Escale en Ouzbékistan avec un autre duo composé de Sugdiyona et Sultonmurod
Vous avez interprété, en duo - Sudiyona à la voix et Sultonmurod à la guitare électrique, le titre « Trouver les paroles » de l’artiste K-smile. Pouvez-vous vous présenter ?
Sugdiyona : Je chante depuis toute petite, en privé, et cela ne fait que depuis un an que j’ai commencé à me produire sur scène.
Par exemple, j’ai remporté, l’année dernière, le concours de chant organisé par l’ambassade de France en Ouzbékistan en chantant « S.O.S. d’un terrien en détresse » de Grégory Lemarchal.
Sultonmurod : Je joue de la guitare depuis tout petit, je chante aussi, mais plutôt de la musique traditionnelle ouzbek. Aux Nuits de Pologne, j’accompagne Sugdiyona à la guitare.
Depuis combien de temps apprenez-vous le français ?
Sugdiyona : Je suis étudiante en bachelor en traduction franco-ouzbek à l’Université nationale d’Ouzbékistan à Tachkent depuis 3 ans.
Sultonmurod : Je ne suis pas encore francophone…
Quels sont vos artistes francophones préférés ?
Sugdiyona : Je dirais Grégory Lemarchal, Céline Dion, Pomme et Zaz pour ne citer qu’eux.
Cap sur la Hongrie avec le groupe des Danubiennes, composé de Petra & Boglárka
Vous avez interprété, à deux, le titre de « Yaka » de l’artiste nOOn ; pouvez-vous nous en dire un peu plus sur votre présence aux Nuits de Pologne ?
Petra : Nous chantons depuis 3 ans, mais cela ne fait que 2 ans qu’on forme notre duo, Les Danubiennes. Il est composé de Bogi au piano et de moi-même au ukulélé.
Boglárka : Oui, et c’est ma deuxième participation aux rencontres des Nuits de Pologne, tandis que pour Petra, c’est sa troisième !
Depuis combien de temps apprenez-vous le français ?
Petra : Cela fait 4 ans que j’apprends le français : c’est ma deuxième langue vivante au lycée, après l’anglais.
J’ai découvert le français l’année dernière justement, lors de ma première participation aux Nuits de Pologne. Boglárka
Quels sont vos artistes francophones préférés ?
Petra : Pomme est l’une de mes préférées, mais il y a aussi Angèle et Hoshi. J’aime aussi les artistes plus classiques comme Édith Piaf, Mireille Mathieu ou Charles Aznavour.
Restons en Hongrie, avec le groupe les Pains au chocolat, composé de Vera et de Réka
Vous avez interprété, vous aussi en duo, le titre « Beau demain » du chanteur Fox Kijango ; pouvez-vous nous dévoiler vos parcours musicaux respectifs ?
Vera : Cela fait 12 ans que je chante, mais j’ai d’abord fait de l’opéra : cela ne fait que 3 ans que je chante de la variété et de la pop. Je joue aussi du piano et c’est la deuxième fois que je viens aux rencontres musicales des Nuits de Pologne, mais c’est ma première en duo !
Réka : Moi, j'accompagne Vera à la flûte traversière ; et c’est ma première édition des Nuits de Pologne.
Depuis combien de temps apprenez-vous le français ?
Vera : Comme Pétra du groupe des Danubiennes, cela fait 4 ans que j’apprends le français au lycée. Mais j’ai commencé à apprendre en regardant et en traduisant des interviews d’Angèle dont je suis fan.
Qu’est-ce que chanter signifie pour vous ?
Pour nous chanter, c’est tout simplement transmettre des émotions au public. Vera et Réaka
Direction l’Ukraine avec le duo Daryna et Fédir
Vos élèves ont interprété, en duo - Daryna à la voix et à la guitare et Fédir au piano, le titre « Mon pote » de Pierre Donoré ; pouvez-vous nous les présenter ?
Vita Furd (professeure de Daryna & Fédir) : Alors il y a Daryna, cela fait déjà 6 ans qu’elle chante, mais seulement un mois qu’elle joue de la guitare. Pour Fédir, cela fait 2 ans qu’il joue de la guitare et du piano.
Quelles opportunités ces rencontres musicales des Nuits de Pologne représentent-elles pour eux ?
Pour Daryna et Fédir, c’est l’occasion de pratiquer le français d’une manière moins scolaire, moins académique et plus vivante pour qu’ils aient plus d'opportunités dans le futur. Vita Furd (professeure de Daryna & Fédir)
Retour en Pologne avec un premier duo composé de Katarzyna et de Sara, la soliste Pola ainsi qu’un second duo composé de Daria et de Melania
Parmi vos élèves, cinq d’entre eux ont participé à l’édition 2024 des Nuits de Pologne :
Il s’agit tout d’abord, de Katarzyna et de Sara qui ont interprété - à la voix pour l’une et au violoncelle pour l’autre le titre « Le Silence » de Davy Kilembe.
Ensuite, Pola, qui a interprété à la voix et au violoncelle le titre « J’te laisse » de Samares.
Et enfin, Daria et Melania, qui ont interprété - à la voix pour l’une et au violoncelle pour l’autre, « Oppresseur Babylone » de l’artiste Jahkasa.
Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur leur parcours entre apprentissage du français et univers musical ?
Nadine Hanshchuk (professeure de Pola, Katarzyna, Sara, Daria et Melania - Warsaw Bilingual School) : C’est la première fois que mes élèves participent aux rencontres musicales des Nuits de Pologne. Cela fait déjà quelques années que mes élèves apprennent le français, à raison d’une heure par semaine. Cependant, à la Warsaw Bilingual School, elles apprennent aussi l’anglais et bien sûr le polonais. Donc, c’est difficile pour elles de maîtriser autant de langues, surtout en étant si jeunes. Mais avec la chanson et la musique, cela les aide !
Qu’est-ce que les rencontres musicales des Nuits de Monde représentent pour elles ?
Participer aux rencontres musicales des Nuits du Monde, c’est une occasion pour elles, de s’enrichir et de découvrir le milieu artistique ! Nadine Hanshchuk (professeure de Pola, Katarzyna, Sara, Daria et Melania - Warsaw Bilingual School)
Le mot d’Iris Munos sur cette édition 2024 des rencontres musicales des Nuits du Monde
« C’est une immense joie d’accueillir des jeunes et leurs professeurs venus de tous horizons aux Nuits de Pologne 2024. Voir la magie opérer entre artistes, élèves et enseignants est un bonheur indescriptible. Les jeunes repartent avec des souvenirs inoubliables et, surtout, une décomplexion vis-à-vis de la langue française.
Le lien unique avec l’artiste leur permet de s’épanouir, transformant le français en une langue vivante, pratique, et porteuse de moments d’échange, de travail artistique, de rigueur, mais aussi de rires et de découvertes.
La diversité culturelle des participants fait du français un puissant vecteur de compréhension mutuelle, un outil pour explorer le monde à travers les yeux des autres, toujours accompagné de bienveillance.
Pour les professeurs, c’est une grande fierté de voir leurs élèves s’épanouir et progresser, nourrissant des liens qui renforcent notre humanité et ouvrent à la paix et à l’éveil. »
Pour en savoir plus sur les rencontres musicales des Nuits du Monde
Vous pouvez vous rendre sur le site internet des Nuits du Monde ou bien sur leurs réseaux sociaux : Facebook, Instagram et LinkedIn.