Ce mercredi, Tamara Łempicka aurait eu 120 ans. Google a décidé de rendre hommage à cette peintre polonaise, éminente représentante du mouvement Art-déco, en personnalisant sa bannière au-dessus de la barre de recherche.
Née en 1898 à Varsovie, celle qui s’appelle alors Maria Górska n’y reste pas longtemps. Łempicka est ainsi envoyée loin de cette Pologne sous occupation russe, à destination des pays alpins comme la Suisse ou l’Italie. Après avoir fait ses classes dans le premier cité, Łempicka s’extasie devant l’art style Renaissance du second. Convaincue que son futur s’inscrit dans le milieu de la peinture, la jeune Varsovienne retrouve l’Empire Russe en s’inscrivant à l’Académie des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg, en 1914. Les aléas de la Première Guerre Mondiale la conduisent ensuite, elle et son tout récent mari Tadeusz Łempicki (1916), vers Copenhague puis Paris, où elle commence comme elle peut une carrière de peintre. Son style si atypique, mélangeant des influences du courant néoclassique et d’un cubisme alors en déclin, la rend très rapidement célèbre dans le milieu artistique parisien, avant qu’elle ne gagne finalement une véritable reconnaissance mondiale dans la période 1925-1935 (Autoportrait à la Bugatti verte, 1929, ci-dessous).
« Mon but est de ne jamais copier », dira-t-elle des années plus tard. C’est sans doute pour cela qu’elle exige, sur son lit de mort en mars 1980, que ses cendres soient dispersées dans le cratère d’un volcan.
« Peu d’artistes ont incarné l’exubérance des années folles comme a pu le faire Tamara Łempicka », a salué Matthew Cruickshank, responsable de la bannière Google rendant hommage à la Polonaise. « Son style de vie fastueux et opulent se manifeste parfaitement dans les sujets stylisés Art-déco qu'elle a célébrés dans ses peintures. »
L'annuaire 
L'agenda 
Les annonces 