Depuis que la crise immobilière a éclaté en Espagne, les chantiers français du Grand Sud voient débarquer chaque jour un peu plus d'Espagnols. Élément non-négligeable, ces derniers demandent près de 25% de moins que les travailleurs français : pas vraiment du goût de tous les entrepreneurs. Le président général de la FFB (Fédération Française du Bâtiment) aurait d'ailleurs récemment annoncé la perte de 300 emplois directs et 200 postes d'intérimaires dans le Roussillon sur l'année 2011. La FFB en appelle aussi à un renforcement de la législation, à l'image de Bruno Dumas, président du groupe Midi-Pyrénées de la fédération qui a récemment affirmé attendre du maître d'ouvrage qu'il fasse respecter les lois (concurrence, quotas horaires etc.).
Charlotte LAZAREWICZ (www.lepetitjournal.com - Espagne) Lundi 25 juin 2012







