Les hauts responsables militaires de l'OTAN ont présenté aux parlementaires de l'assemblée plénière de l'OTAN les défis qui attendent les forces internationales en Afghanistan. Cette assemblée est composée de 248 membres auxquels viennent s'ajouter 59 parlementaires représentant des délégations associées des pays membres. La majorité des parlementaires sont membres des commissions de la défense dans leurs pays. Complètement indépendante juridiquement de l'OTAN, l'assemblée n'a qu'un pouvoir consultatif. C'est le "forum"de l'OTAN en quelque sorte.
L'Afghanistan, première priorité opérationnelle
José Lello, président de l'AP-OTAN a souligné que "la situation en Afghanistan reste la première priorité opérationnelle de l'OTAN. Un effort commun entre les différents acteurs internationaux et les autorités afghanes est indispensable pour l'amélioration de la situation en Afghanistan".
La session a d'ailleurs commencé par un hommage aux deux soldats espagnols morts dernièrement en mission. Le ministre des Affaires Etrangéres espagnol, Miguel Ángel Moratinos, a déclaré que l'envoi de renforts en Afghanistan n'était pas exclu, mais que ces troupes ne seraient sûrement pas espagnoles. Le talon d'Achille de tous les pays d'Europe essuyant des pertes humaines dans ce conflit reste le même : il faut continuer la mission mais à quel prix ? En France, après l'embuscade qui a coûté la vie à 10 soldats français, l'opinion a remis en question l'engagement hexagonal en Afghanistan.
Mathilde Mouchel ( www.lepetitjournal.com Valence) 17 novembre 2008.







