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Marcelino tient sa première (Valencia CF 2 – 1 Real Madrid)

Guedes a montré la voieGuedes a montré la voie
© www.valenciacf.com
Écrit par Francisco Puig Diaz
Publié le 3 avril 2019, mis à jour le 4 avril 2019

De toute sa carrière (12 années en Liga), Marcelino n’aura remporté que deux matchs face au Real Madrid. De manière générale, les grandes équipes ne lui réussissent pas. Ce soir, le Real ne repart qu’avec un seul but d’écart et évite la déculottée et Marcelino rompt la malédiction.

 

Une victoire qui mijote

Cela devient une habitude pour les joueurs de Marcelino avant chaque rencontre. Seule la victoire compte pour pouvoir espérer une qualification en Champions League. Après avoir rapporté 3 points de la pelouse du FC Séville, la victoire face au Real Madrid était impérative. Un Real qui n’a plus d’autre ambition que d’attendre la fin de la saison et de retrouver de bonnes sensations avec Zinedine Zidane de retour sur le banc.

Sergio Ramos tente de maintenir le navire Merengue a flot

 

Durant 30 minutes, les spectateurs présents à Mestalla ont assisté à un festival d’approximations. Relances hasardeuses, stratégies brouillonnes… Côté Valencien, l’enjeu sciait les jambes des joueurs et côté madrilène, le manque d’envie faisait le reste.

Le match se dirigeait de toute vraisemblance vers un match nul et vierge de but, Pour un partidazo on aura connu mieux. Jusqu’à la 35e minute et ce corner qui retombe dans les pieds de Guedes qui vient crucifier Navas d'une frappe puissante.

 

Carlos Solaire

A la suite de l’ouverture du score, les blanquinegros ont dominé le Real Madrid dans tous les secteurs durant 5 minutes de folies. 3 grosses occasions qui ont manqué le cadre de peu, par Kondogbia, Gameiro et Soler. La bête Madrilène était à terre, mais il restait encore 45 minutes à jouer.

Le replacement de Soler a fait la différence en secode période

 

De retour de la pause, Marcelino ajustait la conduite des contres en privilégiant le côté droit. Rodrigo au contrôle du ballon, Carlos Soler à la course pour créer l’espace. La combine aurait pu marcher, mais le manque de précision dans le dernier geste aura empêché le Valencia CF de se mettre à l’abri. Le canterano se transforme en cette deuxième partie de saison en un aillier percutant, véloce et lumineux sur le terrain.

De son côté, Zinedine Zidane faisait entrer Isco et Bale à la place de Kroos et Asensio à l’heure de jeu, histoire de retrouver un peu de mordant aux avants-postes et de ne pas laisser Karim Benzema esseulé. Le Real mettait plus de pression sur le but de Neto et le Valencia abandonnait la possession de balle pour le meilleur et pour le pire.

 

Dominer n'est pas gagner

Mais depuis la trêve hivernale, la barraca est du côté Valencien. Après l’angoisse de voir le résultat lui échapper, Ezequiel Garay débarquait en prophète et doublait la mise d’un coup de casque puissant.

Ezequiel Garay en prophète

 

Benzema aura tiré profit d’un de ses rares ballons pour maquiller le score. Mais sur le terrain, le Real a été fantomatique. Avec une possession de balle de 68%, le même Real aurait l'année dernière remporté le match sans soucis.

Marcelino semble avoir trouvé la formule gagnante en cette 2e partie de saison : laisser la balle à l'adversaire, et attendre. Attendre que la proie se livre et partir en contre, jouer sur la vitesse, aussi bien sur les bandes que dans l'axe. Parejo est dans une forme étincelante depuis février et retrouve un rôle de Quaterback qui sied à la perfection au plan tactique de son coach. Plus important, son jeu dos au but et ses feintes de corps ont tué les ambitions madrilènes ce soir.

Une victoire de prestige, trois points vitaux dans la course à la 4e place, mais surtout une confirmation que ce Valencia peut, quand tous les rouages vont de concert, voir en grand sa saison du centenaire.

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Publié le 3 avril 2019, mis à jour le 4 avril 2019

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