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La Coupe est pleine (Sporting de Gijon 2 – 1 Valencia CF)

Marcelino perdu dans ses convictionsMarcelino perdu dans ses convictions
© www.valenciacf.com
Écrit par Francisco Puig Diaz
Publié le 9 janvier 2019, mis à jour le 9 janvier 2019

Qu’est-ce qui fait qu’une équipe parvient à faire du jeu ? La confiance ? L’entraineur ? Les joueurs ? La chance ? Difficile à dire et c’est bien là toute la magie du football. Mais de tout ces paramètres qui permettent à une équipe d'enchaîner de bons résultats, le Valencia CF n’en dispose d’aucun cette saison. La coupe est pleine.

 

Un match à l’image des autres

Si les contre-performances du début de saison pouvaient en partie s’expliquer par l’arrivée de nouvelles recrues qui ont eu du mal à prendre leurs marques, où à des rouages essentiels longtemps blessés, hier soir à Gijon, le Valencia CF a livré une copie bien pâle face à un modeste pensionnaire de Segunda, 11e de son championnat.

Comme bien souvent, les blanquinegros ont dominé les débats durant les 30 premières minutes mais sans concrétiser. Le belge Batshuayi est beaucoup trop maladroit sur le terrain mais pire, il entraîne ses coéquipiers vers le bas. En ne concrétisant pas ses actions franches, il fait douter les autres. Le syndrome du caillou dans la chaussure.

Bad Shuayi
"Bad" Shuayi

 

Il n’est pas le seul coupable du naufrage auquel nous avons assisté hier soir. Rodrigo, entré à la mi-temps à la place du Belge, est à des années-lumière de son niveau de la précédente saison.

 

Une année du centenaire gâchée

Je sais d’avance que cette chronique ne va pas plaire à tout le monde, mais force est de constater que le Valencia CF est en train de passer complètement à côté de sa saison et de son centenaire. Ce soir, il ne fait aucun doute que les absences de Coquelin et Kondogbia au milieu de terrain se sont faites sentir. Mais elles n’expliquent pas tout.

Gros match de Parejo
Parejo après l'égalisation accordée par le VAR

 

Parejo aura paradoxalement livré un de ses meilleurs matchs de la saison. Le seul joueur hier soir à apporter du danger lors de ses prises de balles. Celui qui concentrait les critiques au début de la saison reprend du poil de la bête et reste le taulier de l’équipe une saison de plus.

 

Sauver les apparences jusqu’à la fin de la saison

Aujourd’hui, les rumeurs vont bon train dans la presse locale. Le journal Super rapporte que les 3 prochaines rencontres de Liga seront décisives pour Marcelino, la Direction du club attendant au minimum deux victoires et un match nul face à Valladolid, Celta de Vigo et Villarreal. 

Ce samedi à Mestalla, les mouchoirs seront de sortie. Encore une fois... Une année de plus... Le Valencia CF ne peut s’empêcher de faire la girouette saison après saison. Le club alterne les saisons décevantes avec les saisons moyennes, voire bonnes. Quand il y a 15 ans encore, Mestalla était déçu de voir son équipe terminer 5e, aujourd’hui les supporters ne cacheraient pas leur joie de terminer aussi haut dans le classement.

L'espoir passe par Lee
L'espoir passe par Lee

 

Les temps changent, le football aussi et à moins d’une révolution au sein du club, à tous les niveaux, le Valencia CF risque de ne plus peser très lourd sur le championnat espagnol. Le club traîne depuis des années beaucoup trop de problèmes extra-sportifs qui se ressentent sur ses finances et qui l’empêche de rester compétitif. D’autant plus que l’aspect économique du ballon-rond est là : impossible de recruter un joueur décent pour moins de 30 millions d’euros, ou alors il faut détecter les talents très jeunes, à l’image de Kangin Lee, Ferrán Torres ou Carlos Soler. L’avenir du club repose peut-être sur son centre de formation.

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Publié le 9 janvier 2019, mis à jour le 9 janvier 2019

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