Le ministère public du Tribunal de Tunis a décidé de traduire le dossier de Rafik Abdessalem, ancien ministre des Affaires étrangères, devant le Pôle juridique chargé des dossiers de corruption et de malversation
En effet, Rafik Abdessalem, qui est aussi le gendre de Rached Ghannouchi, est soupçonné d'extorsion et dilapidation de fonds publics selon l'article 96 du Code Pénal.
Par ailleurs, il lui est reproché l'usage de fonds publics pour obtenir des intérêts pour son propre compte ou pour le compte d'autrui et d'avoir caché sa véritable identité (Rafik Bouchlaka) en présentant des documents officiels sous le nom de Rafik Abdessalem.
Cette affaire fait suite à des plaintes déposées en janvier 2013 par un groupe des 25 avocats qui se sont basés sur des documents présentés par la journaliste tunisienne Olfa Riahi.
Rappel des faits
Olfa Riahi avait publié, fin décembre, des informations appuyées par des documents authentiques, selon lesquelles M. Abdessalem aurait "résidé à plusieurs reprises à l'hôtel Sheraton à Tunis aux frais du ministère des Affaires étrangères alors que son domicile personnel est proche de son lieu de travail".
L'avocat de Rafik Abdessalem, Me Fethi Layouni, a indiqué que le transfert du dossier de l'affaire dite du Sheraton au pôle juridique financier est une procédure normale, et que son client n'est pas accusé, mais témoin et lésé dans cette affaire.
La rédaction (www.lepetitjournal.com/tunis) mercredi 22 mai 2013
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