

L'Assemblée des représentants du peuple (ARP), réunie samedi 30 juillet à Tunis, a refusé par 118 voix sur 148 (3 pour et 27 abstentions) de renouveler sa confiance à Habib Essid, qui l'avait sollicitée, après 18 mois de gouvernance
La quasi majorité des quatre partis (Nidaa Tounès, Ennahda, Afek Tounès et Union patriotique libre) associés à la coalition gouvernementale dirigée par Habid Essid ont voté contre sa reconduction.
A l'ouverture de la session, le premier ministre s'est fermement défendu et a tancé les partis politiques en les accusant de "faire mine d'oublier" les progrès réalisés selon lui contre le terrorisme et la cherté de la vie, ainsi que l'élaboration d'un plan quinquennal. "Je suis tout à fait conscient que le vote sera contre moi (...). Je ne suis pas venu pour obtenir les 109 voix (nécessaires au maintien du cabinet). Je suis venu exposer les choses au peuple et aux députés", a-t-il expliqué.
Il a dénoncé les man?uvres de déstabilisation dont il dit avoir été la cible. Il a précisé que l'initiative du chef de l'Etat pour la mise en place d'un gouvernement d'union nationale visait avant tout à changer le chef du gouvernement.
Dix jours pour nommer un nouveau premier ministre
Le chef de l'Etat a dix jours pour trouver une personnalité de consensus susceptible de recueillir l'assentiment des neufs partis politiques et trois confédérations (syndicats d'employeurs et d'employés) qui ont cautionné son initiative d'union nationale.
La Rédaction (www.lepetitjournal.com/tunis) lundi 1er août 2016













