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Elyes Fakhfakh, chef du gouvernement, a présenté sa démission

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Écrit par Lepetitjournal Tunis
Publié le 16 juillet 2020, mis à jour le 16 juillet 2020

Le chef du gouvernement, Elyes Fakhfakh, a présenté sa démission, mercredi 15 juillet. Il avait prêté serment le 27 février et continuera à gouverner en attendant qu’un successeur soit nommé. Il aura effectué l’un des plus courts mandats depuis la révolution de 2011.

Les services du premier ministre ont précisé dans un communiqué.« Pour éviter au pays des conflits entre institutions, le chef du gouvernement, Elyes Fakhfakh, a présenté sa démission au président, Kaïs Saïed, afin de lui ouvrir un chemin nouveau pour sortir de cette crise ».

Le parti Ennahdha a déposé une motion de défiance contre le premier ministre, en cette même journée du 15 juillet. Elle met en exergue les soupçons de corruption pesant sur Elyes. Fakhfakh. En effet, ancien cadre d’une filiale de Total, il est sous le coup d’une enquête parlementaire pour ne pas avoir cédé la gestion de ses parts dans des sociétés d’assainissement qui ont remporté d’importants marchés publics au cours des derniers mois.

Limogeage de 6 ministres

La présidence du gouvernement, a annoncé mercredi 15 juillet 2020, le limogeage des ministres du parti Ennahdha, dans le cadre du remaniement annoncé par Elyes Fakhfakh deux jours avant sa démission.

Ainsi, Ahmed Gaâloul, Moncef Sliti, Lotfi Zitoun, Anouar Maârouf, Abdellatif Mekki et Slim Choura ont été démis de leurs postes.

Habib Kechaou assurera l’intérim au ministère de la Santé, Fadhel Kraïem celui du Transport et de la logistique, Ghazi Chaouachi celui de l’Equipement, Asma Shiri assurera l’intérim au ministère de la Jeunesse et des Sports, Chokri Belhassen au ministère des Affaires locales et Lobna Jeribi à la tête du ministère de l’Enseignement supérieur.
 

Dix jours pour désigner un successeur
Le président Kaïs Saïed dispose de dix jours pour désigner un nouveau premier ministre, selon l'article 89 de la Constitution, qui stipule que le président de la République doit désigner une personnalité à même de gouverner après « consultations avec les partis politiques, les coalitions et les groupes parlementaires ». Cette personne aura elle-même un mois pour convaincre la majorité absolue des députés d’approuver son équipe.

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Publié le 16 juillet 2020, mis à jour le 16 juillet 2020

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