Le conflit entre la Thaïlande et le Cambodge a des conséquences sur le tourisme. Les inondations dans le sud en ont sur la santé. Deux angles que l’on a trouvé dans la presse française.


La presse française regarde bien sûr du côté de la frontière entre la Thaïlande et le Cambodge mais n’en est qu’à l’heure de la reprise des faits, ceux que lepetitjournal.com et d’autres vous rapportent.
Le conflit entre la Thaïlande et le Cambodge et ses effets sur le tourisme
Ouest France constate les effets néfastes du conflit sur le tourisme, sous le titre : « Lorsqu’un vieux conflit impacte le tourisme dans des pays traditionnellement très visités. »
« Il est des tensions entre pays qui durent parfois depuis des décennies sans pour autant affecter vraiment l’activité touristique de ces derniers. Jusqu’au jour où ces conflits latents, lorsqu’ils le deviennent un peu moins, occupent les médias et sont montrés aux yeux du monde, enclenchant alors un effet des plus néfastes sur l’attractivité touristique des régions concernées. C’est ce qui s’est encore passé récemment avec ces rivalités qui durent depuis des lustres entre la Thaïlande et le Cambodge.
Suite aux derniers événements de cette année entre les deux pays et notamment ceux de cet été qui auraient fait plusieurs dizaines de victimes et des milliers de déplacés de part et d’autre, le Cambodge aurait perdu presque 10% de ses visiteurs sur les dix premiers mois de l’année. Et même si l’activité aérienne du pays progresse, particulièrement avec la mise en service des nouveaux aéroports de la capitale Phnom Penh et de Siem Reap/Angkor, les arrivées terrestres sont désormais au plus bas avec 800 000 visiteurs comptabilisés en moins. Alors que l’axe routier entre les deux pays est depuis toujours l’un des plus fréquentés d’Asie du Sud-est, entre autres par les nombreux touristes qui visitent les différents pays de la région.
Côté thaïlandais, c’est la même chose avec, là aussi, une baisse estimée à quasiment 50% pour ce qui est des visiteurs étrangers le long de la zone frontalière. Pas « top » pour le pays quand on sait que la Thaïlande connaît plus largement depuis des mois une chute généralisée de sa fréquentation.
En attendant, comme on s’en doute, aussi bien pour le côté cambodgien de la frontière que le thaïlandais, le Ministère des Affaires Étrangères français (MAE) déconseille fortement de se rendre dans ces zones toujours jugées à risques. »
10 milliards de bahts saisis dans des centres d’arnaques en ligne

Pour le reste, Courrier international s’intéresse à la police thaïlandaise qui a saisi 270 millions d’euros de biens liés aux centres d’arnaques, toujours dans cette zone frontalière.
« Dix milliards de bahts, soit 270 millions d’euros… C’est, selon le quotidien Khaosod, la valeur des actifs saisis par la police thaïlandaise dans le cadre d’un coup de filet contre les centres d’arnaques en ligne présents à la frontière avec le Cambodge.
Le Premier ministre, Anutin Charnvirakul, a présenté le 3 décembre, durant une conférence de presse, les résultats de cette opération, qui « a visé des ressortissants thaïlandais soupçonnés de collaborer avec des organisations criminelles basées au Cambodge ». Les perquisitions, menées dans une cinquantaine de localités, ont permis de saisir toutes sortes de biens comme des yachts de luxe, des véhicules haut de gamme, des terrains constructibles et, bien sûr, des comptes bancaires.
Les réseaux visés par l’opération de la police thaïlandaise gangrènent une partie grandissante de l’Asie du Sud-Est. Les zones frontalières entre la Thaïlande, le Cambodge et la Birmanie sont devenues des plaques tournantes de la fraude en ligne, les réseaux criminels engrangeant des milliards grâce à des complexes illégaux où les victimes de la traite sont souvent contraintes de travailler, et parfois réduites en quasi-esclavage.
Inondations, serpent et réseaux sociaux

Ouest France, encore, revient sur les inondations en Thaïlande par le biais d’une anecdote. « Une femme, mordue par un serpent venimeux le 25 novembre 2025 en Thaïlande, a dû attendre 32 heures avant d’être secourue. En cause : les inondations qui frappent le sud du pays. Son appel à l’aide posté sur les réseaux sociaux a déclenché une mobilisation et permis son évacuation vers l’hôpital.
Selon Thai Examiner, cité par South China Morning Post, la femme était coincée dans sa maison inondée de Hat Yai lorsqu’elle a été mordue par un serpent. Elle et son compagnon ont passé la journée à appeler les secours, mais les équipes ne pouvaient pas accéder à son quartier à cause de la montée des eaux. Après 24 heures de douleur intense, elle s’est finalement tournée vers les réseaux sociaux. Son message, devenu viral, décrivait des gencives qui saignent, des jambes enflées et une respiration difficile. Elle a écrit qu’elle se forçait à sourire pour rester calme « pour le bien de [son] enfant ». Sa publication a déclenché une vague de soutien et de colère. Des milliers d’internautes ont exhorté les autorités à intervenir.
Environ huit heures après son message, des équipes de secours ont enfin atteint son domicile. Elle a été transportée à l’hôpital, où les médecins lui ont administré un anti-venin et surveillent désormais son état. »
Les constructeurs automobiles chinois marchent sur la Thaïlande

motorsactu.com a tourné ses projecteurs vers le Salon International de l’Automobile de Thaïlande 2025 (29 novembre – 10 décembre, IMPACT Challenger Hall, Muang Thong Thani) qui « est devenu le terrain de jeu favori des constructeurs chinois, et Changan y a pris la lumière comme jamais ».
« Sous les projecteurs, la marque a dévoilé l’intégralité de sa gamme « New Energy Vehicles » (NEV) avec les marques AVATR (luxe émotionnel) et DEEPAL (volume intelligent), et annoncé un plan offensif : sept nouveaux modèles lancés en Thaïlande d’ici 2028. Dans un pays où les BEV représentent déjà 18 % des ventes en 2025 (+65 % vs 2024) et où le gouvernement pousse les investissements étrangers, Changan pose ses pions avec une usine à Rayong (inaugurée en mai, 60 % local content) et une stratégie « En Thaïlande, pour la Thaïlande » qui sent le carton plein. »
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