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CHRONIQUE D'UN PHOTOGRAPHE - L'Iran à travers les photos d'Erdipa Wirengjurit "Achoura "

Écrit par Lepetitjournal Téhéran
Publié le 7 janvier 2017, mis à jour le 16 janvier 2017
 

Tazieh

Le Tazieh est un genre theâtral qui rejoue le massacre de l'Imam Hussein.
Dans cette photo qui a été prise dans un village du Mazandaran, nous voyons
Yazid qui assassine l'Imam Hussein avec une épée

 Stand de thé

Du fait de la foule présente dans les rues, certains prennent l'iniative de mettre
en place des stands pour offrir des raffraîchissements (en fonction de la
saison sur lequel tombe le mois de Muharram). Ici, vue les températures
relativements froides du mois d'Octobre, le thé chaud est servi.

Prière

Généralement pas très loin des stands, que ce soit dans les mosquées ou
dans les tentes servant de lieux de prière temporaire, on peut trouver des
discours sur l'histoire du massacre de Karbala suivi d'une prière
collective.

Distribution

Etant donné que le stock de ces stands sont limités, il est donc parfois
nécessaire de se passer le goûter entre membre de famille. Abyaneh,
province d'Isfahan.

Champ de bataille

Recréation du champ de bataille de Karbala. Rivières de sang, casques et
parfois des armes sont éparpillés sur la scène pour représenter la violence
de la bataille. Ceci dit ça n'empêche pas de prendre quelques photos de ce
jeune garçon.

Alam

Ces immense strucures métalliques qui pèsent des centaines de kilos
sont ce qu'on appelle des "Alam", symbole de deuil. Ils seront portés tour à
tour par les hommes.

Flagellation

Pour ressentir la douleur de l'Imam Hussein, l'auto flagellation est
pratiqué avec des chaînes.

Chants

On utilise des amplificateurs roulants pour les chants. Les chaînes sont
mises à disposition pour ceux qui en ont besoins.

Les batteurs d'Achoura

Durant la semaine qui vient avant Achoura, chaque nuit, à chaque coin
de rue, le son des grosses caisses, des caisses claires et cymbales résonnent.

Faire avec

Du fait des rassemblements, les rues sont souvent bloquées et la circulation
augmente. Au lieu de perdre patience, certains participent comme ils
peuvent. Ce chauffeur, n'aillant pas de chaînes avec lui, se tapotte
simplement sa poitrine.
 
 
Erdipa Wirengjurit - (lepetitjournal.com/teheran) - mercredi 2 novembre 2016
 
 
 
 
 
 
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Publié le 7 janvier 2017, mis à jour le 16 janvier 2017

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