Situé à plus de 2000 kilomètres de Sydney, le rocher d’Uluru est probablement la figure la plus emblématique de l’Australie.
Uluru, une figure culturelle australienne
Du haut de ses 348 mètres, Uluru n’est pas qu’un simple rocher. Il est la figure emblématique de l’Australie. Celle à laquelle on pense immédiatement quand on imagine le bush Australien. Chaque année, celui que l’on appelle aussi Ayers Rock attirait en 2019, 300.000 touristes.
Une figure historique de l'Australie et du centre
A l’instar des touristes, Uluru fascine les scientifiques, archéologues et autres chercheurs qui s’intéressent régulièrement à lui. Des recherches effectuées il y a quelques années, par des archéologues, ont ainsi permis de découvrir les traces de campements humains datant d’il y a 10 000 ans. En 2014, des fouilles ont également retrouvé le squelette d’un individu ayant appartenu à une civilisation disparue depuis 3500 ans.
En 1873, l’explorateur Anglais William Gosse, cartographie le site avec précision pour la première fois et le baptise Ayers Rock, en référence au secrétaire en chef de l’Australie de l’époque, Henry Ayers. Mais il faudra attendre 1936, pour que les premiers touristes viennent fouler le sol d’Uluru et 1940 pour voir apparaître les premières installations permanentes.
En 1985, après des années de lutte, la montagne est officiellement remise au peuple Aborigène, redevenant leur propriété. Uluru est en effet pour les premières nations, un lieu sacré. Mais il faudra attendre 2019, pour que celui-ci ne soit définitivement interdit au public, qui devra désormais se contenter de le regarder de loin.
Enfin, on ne pourra plus monter sur #Uluru (ex #AyersRock), site sacré pour les Aborigènes ! En 2014, quand j’y suis allé, des panneaux indiquaient déjà «Please don’t climb» mais tous les visiteurs ne respectaient pas ce souhait et se conduisaient de manière peu respectueuse ?? https://t.co/Ato41LnLrl pic.twitter.com/5beJrFsGeE
— Sébastien Durand (@sebastiendurand) September 17, 2019