Une étude publiée par The Sunday Age montre comment les quartiers pauvres d'Australie sont les premiers à subir les conséquences de cette seconde vague.
Marcus Spiller, un économiste australien qui a cartographies les zones les plus touchées par le Covid-19, explique que « les zones les plus à risque sont les banlieues désindustrialisées, avec une forte proportion de logements sociaux. »
Cela s’explique notamment par le fait que ces secteurs sont peuplés d’individus qui doivent parfois assumer plusieurs emplois en même temps afin d’arrondir leurs fins de mois. Ils doivent souvent tenter de s’en sortir en acceptant des contrats précaires (qui représentent aujourd’hui plus de 20% de la main d’oeuvre). Or, l’épidémie de covid-19 n’a fait qu’empirer leur situation.
En effet, d’après ce même M. Spiller, « ces travailleurs courent plus de risques étant donné qu’ils sont amenés à se déplacer davantage et à rentrer en contact avec plus de gens ».