Notre nouvelle rédactrice en chef à Singapour, se prénomme Capucine Canonne, un nom déjà bien connu de nos lecteurs puisqu’elle est aussi responsable de l’édition internationale. Accompagnée d’une équipe de collaborateurs basés dans la Cité-Etat, la parisienne a une relation toute particulière avec Singapour. Retour sur une histoire d’amour qui remonte à l’enfance : « J’ai de merveilleux souvenirs de mon expatriation à Singapour ».
Retrouvez l'entrevue de Capucine Canonne sur la Radio des Français dans le monde :
Avant d'y être expatriée, j’étais persuadée que Singapour était une ville dans le sud de la France...
Capucine Canonne avait 7 ans lorsque son père annonce à toute sa famille qu’ils partent vivre à Singapour. « C’était il y a tout juste 30 ans. Je vivais à l’époque à Paris et j’étais persuadée que Singapour était une ville dans le sud de la France ! », nous confie-t-elle, le sourire aux lèvres. Trois années d’expatriation dans la Cité-Etat s'ensuivent pour la jeune fille : « J’ai une relation de cœur avec Singapour. J’ai gardé en moi des odeurs, des souvenirs de fleurs, de paysages urbains. Cela m’a beaucoup marquée. Singapour est restée ancrée en moi ». Capucine se rappelle avec émotion ses passages à l’Alliance française : « C’est un lieu incontournable et symbolique de Singapour où la communauté aime se réunir. J’y ai emprunté des cassettes vidéos et des livres, assisté à des spectacles, mais j’y ai aussi joué des pièces de théâtre, une activité que je continue aujourd’hui »
Les 5 particularités qui font de Singapour un Etat unique au monde
Plusieurs voyages pour garder le lien avec Singapour
Au fil des années, la relation avec la Cité-État perdure. A 12 ans, Capucine y retourne seule pour revoir ses amis. « J’étais à l’école primaire française de Singapour. Je me suis fait des amis que j’ai toujours aujourd’hui. A l’époque, le Lycée Français était divisé en deux bâtiments. J’ai vécu les prémices d’un magnifique Lycée Français de Singapour tout neuf en 1999. Aller à l’école au sein du réseau AEFE est un bagage très précieux d’ouverture d’esprit, de multiculturalité et d’adaptation. C’est une richesse que j’ai en moi encore aujourd’hui. »
Depuis l’Inde et le Vietnam, j’y suis retournée au moins cinq fois, dont une avec mon conjoint pour lui faire découvrir cette ville de mon enfance.
Désormais adulte, Capucine place Singapour au centre de sa carte, entre ses expatriations à Chennai en Inde ou encore à Hanoi au Vietnam : « J’ai gardé ce lien avec Singapour. Depuis l’Inde et le Vietnam, j’y suis retournée au moins cinq fois, dont une avec mon conjoint pour lui faire découvrir cette ville de mon enfance. Singapour n’est géographiquement jamais loin ». Chaque voyage est d’ailleurs l’occasion d’un petit pèlerinage. « Je retourne à chaque fois dans la résidence où nous vivions en famille et j’en profite pour boire un 100Plus, ma boisson « madeleine de Proust » quand je viens ici ».
Singapour a un positionnement bien particulier en Asie et dans le reste du monde. Il est essentiel de parler de sa vision économique, politique mais aussi technologique
Une édition de Singapour, un véritable « hub » pour lepetitjournal.com
« Singapour est toujours restée là dans mon parcours à la fois professionnel et personnel », explique celle qui vient de reprendre les rênes de l’édition singapourienne. « J’ai été très touchée que l’on me confie cette mission, qui est un réel challenge » ajoute la journaliste. Singapour n’est pas qu’un hub en Asie, il l’est aussi au sein du réseau des éditions du média lepetitjournal.com. Capucine mesure donc l’ampleur de la tâche. « Je souhaite développer encore davantage le contenu de cette édition avec l’aide de nos contributeurs et en m’y rendant cette année », souligne-t-elle.
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Les 60 ans de la Cité-État seront bien entendu l’occasion d’articles sur ses origines mais l’édition est définitivement tournée vers le futur et le rayonnement de tous les acteurs francophones placés sous la surveillance du Merlion. Bons plans, culture, business, quartiers, portraits, actualités, les sujets ne manquent pas. « Singapour a un positionnement bien particulier en Asie et dans le reste du monde. Il est essentiel de parler de sa vision économique, politique mais aussi technologique », insiste Capucine. Mais comment faire tout cela depuis Paris ? « J’ai la chance d’être très bien entourée et je lance un appel à tous les contributeurs qui souhaitent nous rejoindre. Toute personne qui souhaite participer à l’aventure lepetitjournal.com à Singapour, par la plume, la caméra ou un autre moyen, est la bienvenue ! » sourit Capucine, s’apprêtant justement à réaliser une interview avec un acteur majeur de la communauté française à Singapour. La journaliste démarre l’appel, sous le regard bienveillant d’une petite figurine du Merlion, placée sur son bureau parisien.
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