Déçue par sa non qualification pour la Coupe du Monde 2014 au Brésil, la Chine veut se donner un nouvel élan pour pouvoir bien figurer à Coupe d'Asie 2015. Pour cela elle a nominé la semaine dernière le Français Alain Perrin à la tête de la sélection.
Expatrié depuis 2010 au Qatar, l'entraîneur français va connaître une nouvelle expérience exotique. Sans club depuis son départ du Club Qatarie Al-Gharafa, le franc-comtois était en quête d'un nouveau challenge.
Déjà sous le feu des projecteurs
L'objectif fixé par les représentants de la Fédération Chinoise de Football est clair : Alain Perrin doit donner un nouveau souffle et faire progresser la sélection Chinoise en vue de la prochaine Coupe d'Asie 2015. Arrivé jeudi 27 février au centre d'entraînement de l'équipe nationale à Qingyuan, province méridionale du Guangdong, le sélectionneur français est mis à contribution d'entrée. A peine arrivé, il s'est envolé avec les joueurs en direction de Dubaï, pour disputer le dernier match de qualification mercredi 5 mars pour la Coupe d'Asie 2015 contre l'Irak. Deuxième de son groupe derrière l'Arabie Saoudite, l'Empire du Milieu n'avait besoin que d'un match nul pour valider sa participation en Australie, le pays organisateur... malheureusement, hier soir, l'Irak a débouté les espoirs chinois en l'emportant 3 à 1.
Malgré le peu de temps de préparation pour ce match, l'entraîneur français devra vite séduire sa nouvelle Fédération et le peuple chinois, jugés parfois très exigeants.
En effet, Alain Perrin remplace le très impopulaire Jose Antonio Camacho limogé pour manque de résultat et surtout à la demande des supporters. Sous l'ère de l'Espagnol, la Chine n'a remporté que sept matchs sur vingt, en a perdu onze, et obtenu deux matchs nuls. Classée au 88ème rang mondiale par la FIFA (Fédération Internationale de Football Association), elle était tombée en mars 2013 à la 109ème place, son plus bas niveau historique.
Sport très populaire en Chine, le championnat de Chine évolue de plus en plus notamment grâce à la puissance financière de ses clubs qui n'hésitent pas à faire venir de très grands joueurs de football. En nominant un entraîneur au palmarès reconnu (Vainqueur notamment du Championnat de France et de la Coupe de France avec Lyon), la Chine suit l'évolution du football chinois et se donne les moyens de devenir dans un futur, la meilleure équipe d'Asie.
Antoine Malbert pour Lepetitjournal.com/shanghai Le jeudi 6 mars 2014
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