Avant de retourner dans leur ville natale pour célébrer la fête du Nouvel An lunaire en février, des millions de migrants chinois, et expats qui souhaitent voyager à cette période, ont une case supplémentaire à cocher : passer un test de dépistage du coronavirus.
Lors d'une conférence de presse tenue mercredi, la Commission Nationale Chinoise de la Santé a annoncé que les personnes voyageant pendant la période des vacances devront présenter un test négatif effectué jusqu'à sept jours avant leur départ.
Le ministère des transports estime qu'environ 1,7 milliard de voyages seront effectués à l'occasion du festival de printemps de cette année, soit environ 40 % de moins qu'en 2019, où aucune pandémie ne pesait sur les plans de voyage des vacanciers.
Même diminuée par les épidémies de COVID-19 en cours dans le nord et le nord-est de la Chine, la plus grande migration humaine au monde devrait mettre une forte pression sur les hôpitaux qui administrent les tests et les laboratoires qui les traitent. Le responsable de la Commission nationale de la santé, Wang Bin, a décrit la situation comme une "course contre la montre" et a exhorté les sociétés de test à renvoyer les résultats dans les 12 heures suivant la réception des échantillons.
Décourager les voyages pour le Nouvel An lunaire
La Chine a signalé plus de 750 infections à coronavirus "confirmées" - ou symptomatiques - au cours de la semaine passée, et les responsables affirment que plus de personnes sont actuellement sous observation médicale qu'à tout autre moment au cours des dix derniers mois.
Pour contenir la propagation du virus, de nombreuses villes ont mis en place leurs propres politiques visant à décourager les voyages à l'occasion du Nouvel An lunaire, notamment le remboursement des billets d'avion et de train et l'octroi de bons d'achat aux migrants désireux de rester sur place.
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