La Corée renforce les lois sur la promenade des chiens sans laisse

Jeudi dernier, le ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires Rurales a annoncé son projet de renforcement des lois sur la promenade des animaux de compagnie dans les lieux publics. Entre autre, le gouvernement prévoit de pénaliser les personnes qui n'utilisent pas de laisse pour promener leurs chiens et de récompenser celles qui les dénoncent.

Dès le 22 mars, vous pourrez être condamné à une amende de 380€ si vous promenez votre chien en public sans l'attacher.

Si vous êtes témoin de l'infraction, vous pourrez être récompensé de 20% de l'amende pour chaque cas. Une personne ne pouvant pas signaler plus de 20 cas dans une année.

Si le chien lâché en public est l'une des huit races de chiens dangereux désignés par le gouvernement, y compris les pitbulls, les rottweilers et autres, le propriétaire pourrait être condamné à une amende de 2,275€ (amende de 380€ aujourd'hui). Ces chiens sont également tenus de porter des muselières à l'extérieur.

Le ministère poursuit également la révision de la loi sur la protection des animaux afin que les autorités locales de contrôle des animaux puissent isoler et euthanasier les chiens - sans le consentement des propriétaires - qui ont attaqué les gens.

Si l'Assemblée Nationale adopte le projet de loi, il prendra effet après une période d'essai de deux ans.

Mais beaucoup de propriétaires de chiens et d'activistes des droits des animaux s'inquiètent que la règle de la laisse plus stricte se traduira par plus de conflits entre les propriétaires et les gens qui n'aiment pas les chiens.

Des centaines de personnes ont déposé des plaintes en justice concernant la mesure de laisse laissée par le ministère et sa décision de changer la protection des animaux sur le site internet de la Maison Bleue.

Un des internautes explique ses inquiétudes : "Et si quelqu'un me prend en photo et me reporte en infraction quand je retire la muselière pendant quelques secondes pour que mon chien boive de l'eau? Il est nécessaire que le gouvernement reconsidère sa décision."