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Affaire "womad" : une coréenne publie ses actes d'agression sexuelle

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Jus d'orange que la suspecte aurait utilisé pour droguer la victime
Écrit par La Rédaction Séoul
Publié le 27 novembre 2017, mis à jour le 27 novembre 2017

La semaine dernière, une coréenne suspectée d'être coupable d'agression sexuelle présumée d'un enfant australien a été arrêtée par les autorités australiennes.

 

Un poste de police australien local a surpris la suspecte, une femme d'une vingtaine d'années, dans la ville de Darwin, au nord de l'Australie. 

La suspecte est accusé d'avoir écrit un compte rendu d'abus sexuels qu'elle aurait fait sur un garçon australien mineur. Elle a publié les faits et des photos sur un forum misandre (haine pour le sexe masculin) extrémiste coréen : "womad". 

 

Ce forum est une communauté en ligne qui a attiré l'attention en 2016 quand un homme schizophrène a assassiné une femme sans raison apparente autre que la misogynie (haine pour le sexe féminin), dans la zone très fréquentée de Gangnam à Séoul. Certains ont accusé les membres de la communauté womad de profiter du meurtre de Gangnam pour promouvoir la misandrie.

Womad a été impliqué dans un certain nombre d'accusations pour se moquer des patriotes et des anciens combattants et des militants des droits du travail. La communauté a récemment parodié le regretté acteur Kim Joo-hyuk, décédé dans un accident de voiture en octobre.

Diverses pétitions en ligne ont été faites récemment demandant à la Maison Bleue de fermer le "site Internet haineux qui aggrave les conflits et la division de la société".

 

Dans la publication, l'auteur affirme avoir drogué et agressé sexuellement un jeune garçon. Elle explique être jeune fille au pair chez la famille de la victime. Les parents ont expliqué dans une interview qu'elle avait falsifié son CV afin de décrocher l'emploi. La mère de la victime, qui travaillait auparavant dans la police, a découvert après l'arrestation que le nom de la suspecte ne correspondait pas au nom sur son passeport et qu'elle avait menti au sujet de son emploi précédent dans une école.

Les nouvelles allégations suggèrent que la suspecte aurait peut-être enfreint les lois sur l'immigration et le travail.

 

Des sources en Australie ont noté que la suspecte pourrait éventuellement être placée sous enquête de police en cours d'ici janvier et qu'elle est actuellement détenue dans un centre de détention provisoire dans le Territoire du Nord, en Australie.

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Publié le 27 novembre 2017, mis à jour le 27 novembre 2017

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