Jeudi 2 octobre 2025, la Corée du Sud reconnaît pour la première fois avoir participé à l’adoption abusive de milliers d’enfants coréens entre 1953 et 1999, après la guerre de Corée.


La Corée du Sud reconnaît pour la première fois, ce jeudi 2 octobre 2025, sa responsabilité dans l'adoption abusive de plus de 140.000 enfants après la guerre de Corée(1950-1953), de 1953 à 1999.
« Au nom de la République de Corée, j’adresse mes sincères excuses et mes mots de réconfort aux personnes adoptées à l’étranger, à leurs familles ainsi qu’à leurs familles biologiques qui ont enduré des souffrances », déclare le président sud-coréen, Lee Jae-muyng, dans un communiqué, au sujet de l’adoption massive d’enfants envoyés à l’étranger.
Ni d’ici, ni de là-bas : ces Français d’adoption, Espagnols d’origine
Ces adoptions abusives ont eu lieu après la guerre de Corée pour éloigner les enfants métis nés de père soldats américains en dehors du pays, qui prône l'homogénéité ethnique.
Une reconnaissance quelques mois après le rapport déclarant la Corée du Sud coupable de ces adoptions frauduleuses
Le gouvernement coréen avait été rendu coupable d’«exportation de masse», par la Commission vérité et réconciliation de Corée du Sud en mars 2025, d’avoir facilité les adoptions par des pratiques frauduleuses,« enregistrements frauduleux d’orphelins, des falsifications d’identité et un contrôle inadapté des parents adoptifs ». Après le rapport de la Commission et après deux ans et sept mois d’enquête, celui-ci révèle que le consentement des parents biologiques n'avait pas été respecté.
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