Lors d’une conférence entre Gérard Larcher et des conseillers consulaires, l’un des représentants des Français du Chili, Jean-Marc Besnier, a alerté le président du Sénat sur la situation des Français auxquels ont été injectés des vaccins non-homologués par l’Union Européenne. Un sujet qui pourrait devenir problématique pour les Français du Chili au moment de la mise en place du passeport sanitaire en Europe.
Après avoir exprimé son étonnement sur le placement du Chili en liste rouge, et l’imposition d’une quarantaine en France pour les personnes revenant du Chili, Jean-Marc Besnier a demandé au président du Sénat comment seraient traitées les personnes ayant reçues des doses de vaccin non-homologuées par l’Union Européenne. Comme le rappelle le conseiller consulaire, "les vaccins russes et chinois proposés au Chili (principalement utilisés dans la campagne de vaccination chilienne NDRL) ne sont pas reconnus par l’Union Européenne". Alors qu’un certificat sanitaire sera mis en place au mois de juin pour voyager en Europe, le cas de personnes n’ayant pas reçu un vaccin "conventionnel" interroge. Gérard Larcher ne laisse cependant pas de place au doute : "J'ai la conviction personnelle que les ressortissants européens vivant à l'étranger, et ayant reçu un vaccin non-reconnu par l'Union Européenne, pourraient tout de même être éligibles au passeport sanitaire. Autrement, le gouvernement français devra mettre à la disposition des expatriés des vaccins homologués." Il rajoute même : "Cela en va du principe de non-discrimination entre les Français sur le territoire national et ceux à l’étranger."