


Les boites de nuit se sont vidées,
Les cariocas sont fatigués,
Les taxis jaunes sont plus nombreux
Et le pain d'sucre plus lumineux
Il est 5 heures, Rio s'éveille, Rio s'éveille
Les joggeurs les plus volontaires
Profitent de la fraicheur de l'air
La Lagoa ou l'Attero
Au pas de course ou à vélo
Il est 6 heures, Rio se lève, Rio se lève
Les cours d'école en farandole
Et les sucos de caramboles
Pão de quejo et salgados
Tous les kioscos sont pris d'assault
Il est 10 heures, Rio s'anime, Rio s'anime
Ipanema est ébloui
Les pareos sont de sortie
Les surfeurs fiers de leurs corps
Affrontent les vagues d'Arpoador
Il est 16 heures, Rio se vit, Rio se vit
La zona sul est trop chargée
Les rues ne cessent de klaxonner
Les "dois irmaos" se sont cachés
Les favelas sont allumées
Il est 7 heures, Rio s'habille, Rio s'habille
La MPB dans les quartiers
Les filles aiment se maquiller
Les bars dans le quartier d'Lapa
Bossa nova, airs de samba
Il est 11 heures, Rio s'agite, Rio s'agite
Le rythme bat, la cachaça
Rio laisse éclater sa joie
Couleurs de peau, plus rien n'existe
Quand tout le monde est sur la piste
Il est 3 heures, le Cristo s'étire
Il est 3 heures, un dernier soupir
Sidonie (www.lepetitjournal.com - Brésil) vendredi 02 septembre 2011







