

Présente dans 116 pays et dotée de 23.000 membres, l'une des plus grandes fédérations de coaching au monde a inauguré la semaine dernière sa nouvelle antenne de Rio. Lepetitjournal.com a rencontré l'une de ses membres, la Française Christine Le Moine, coach professionnelle depuis dix ans.
L'International coach federation (ICF) s'installe à Rio. Fondé en 1995 aux Etats-Unis, l'organisme regroupe 23.000 membres à travers 116 pays dont la Française Christine Le Moine qui revient sur l'essence même du coaching.
"Le coaching est un processus d'accompagnement d'une personne A, le ?coachee', par une personne B, le coach, pour qu'il atteigne des résultats dans la sphère professionnelle ou privée", explique-t-elle. "Etre coach, c'est avant tout être à l'écoute, savoir poser les bonnes questions pour que le coachee trouve lui-même les solutions à ses problèmes", ajoute la coach française, qui s'est découverte cette vocation à Rio en s'y installant définitivement il y a une dizaine d'années. Après un passé dans l'analyse financière, Christine Le Moine a trouvé dans le coaching un métier plus en accord avec ses valeurs.
Un triptyque "pensée ? émotion ? comportement"
"Au travers de questions profondes, nous aidons le coachee à prendre du recul sur ses problèmes pour qu'il amplifie la conscience et la perception qu'il a des événements", insiste la Française. Le coaching fonctionne selon un triptyque "pensée ? émotion ? comportement" qui permet d'aller à la source. "On va à la pensée, grâce aux questions puissantes que l'on pose et on défie les jugements. Il s'agit de décrypter les pensées pour en générer des plus positives, qui provoqueront ensuite des comportements nouveaux", souligne-t-elle."De fait, plutôt que de parler de ce qui ne va pas, on parle d'axe d'améliorations pour toujours rester dans une ambiance créative", indique Christine Le Moine.
Pas de la psychanalyse, mais un accompagnement tourné vers le futur
A la différence de la psychanalyse coach et coachee sont liés par un contrat qui fixe les objectifs à atteindre et définit aussi des délais à respecter. L'accompagnement ne dure en général pas plus d'un an, à raison de plusieurs sessions d'une heure à une heure et demie par semaine (ou quinzaine de jours).
Savoir se repositionner en vue d'une transition de carrière, savoir déléguer, inspirer son équipe, développer ses qualités de leader, développer son aisance à l'oral, autant de qualités essentielles que la méthode de coaching permet d'améliorer en usant d'instruments divers et variés. Les questionnaires permettent au coachee de mieux se connaître. "Prenons par exemple l'EQI, qui mesure l'intelligence émotionnelle et qui permet au coachee de savoir comment il gère ses émotions. Il se décompose en cinq volets en interrogeant sur ce que je fais de mes émotions, sur comment je les exprime, comment j'interagis aves les autres et le monde, comment je traite mes émotions pour prendre mes décisions et enfin comment je gère mon stress et mes impulsions", détaille la coach.
Cette nouvelle antenne de l'ICF ouverte la semaine dernière à Rio après celles Campo Grande, Curitiba, Porto Alegre, et São Paulo démontre une demande croissante de coaching au Brésil. Et d'autres bureaux ouvriront prochainement à Brasilia, Goiâna et Recife. En attendant, si le coaching vous intéresse, le premier congrès de l'ICF Amérique Latine se tiendra les 14 et 15 novembre prochains à Barra.
Neïth ASSOGBAVI (www.lepetitjournal.com - Brésil) mercredi 2 avril 2014







