Les Jeux Olympiques et Paralympiques de Rio approchent. A cette occasion, Lepetitjournal.com vous propose une fiche pratique de la situation de chacun des 28 sports olympiques au Brésil et surtout des éléments pour pouvoir les pratiquer dans la ville-hôte des prochaines olympiades. Aujourd'hui : la natation.
La natation au Brésil
Au Brésil, la natation est apparue officiellement en 1897 à Rio avec la fondation de l'"União de Regatas Fluminense". Un an plus tard, le club carioca organisait le premier championnat brésilien qui comportait alors une épreuve de nage de 1.500 mètres à Rio, mais en milieu naturel. La nage de compétition et en bassin (de 25 ou 50 mètres) est ainsi assez récente dans ce pays et les piscines exclusivement réservées pour cette discipline datent des années 1930 après des Jeux Olympiques de 1920 catastrophiques à Anvers (Belgique) lors desquels les nageurs brésiliens ignoraient les règles de la compétition.
C'est en 1952, à Helsinki, que le Brésil obtient sa première médaille olympique : Tetsuo Okamato remporte le bronze en 1.500 m nage libre. Autre médaille de bronze en 1980 aux JO de Moscou grâce au relais 4x200 m masculin. Puis l'argent en 1984 à Los Angeles pour le 4x100 m 4 nages masculin. Dix autres médailles olympiques seront glanées ensuite grâce notamment à Gustavo Borges et Fernando Scherer (Atlanta 1996), le relais masculin à Sydney (2000) et surtout César Cielo, l'enfant prodigue de São Paulo, qui a donné au Brésil a obtenu sa toute première médaille d'or aux Jeux Olympiques de Pékin en 2008, grâce à un fabuleux 50 mètres (en 21,3 secondes). S'il a obtenu quelques titres de champion du monde ensuite, il ne récidivera pas en or en 2012 en obtenant seulement le bronze. Les autres nageurs brésiliens à suivre sont Felipe França et Thiago Pereira.
Du côté des femmes, aucune médaille olympique à ce jour même si la Brésilienne Maria Lenk a laissé son nom dans l'histoire ? première sud-américaine à participer aux JO d'été, en 1932 ? et plus récemment, les espoirs portent sur Ana Marcela Cunha, Etiene Medeiros, Poliana Okimoto ou encore Larissa Oliveira.
La natation à Rio
Si les infrastructures s'améliorent à travers le pays, les meilleures piscines restent réservées aux clubs privés, de compétition ou
Le club de Botafogo avait déjà tout pour lui plaire : "J'ai vu que l'équipe d'entraîneurs, la piscine et les infrastructures étaient vraiment bonnes" . En effet, le club possède une piscine de 25 mètres couverte et une piscine de 50 mètres en plein air : "Je paye 100 réais par mois pour l'accès à tous ces dispositifs avec en prime la mise à disposition d'un ostéopathe et d'un kiné en libre service."
Après avoir passé un entretien avec un entraîneur de l'équipe de sprint des brasseurs, il intègre le club. Ne pas oublier d'apporter sa fiche de nageur FFN et un certificat médical renouvelable tous les six mois ! Même s'il n'est pas toujours facile de s'organiser entre les études et une activité sportive pratiquée à haut niveau, Axel a réussi à s'aménager un emploi du temps qui lui convient, en nageant six jours sur sept (de 16h à 18h). Il se souvient de ses premières séances : "Lorsque j'ai commencé, je parlais anglais avec mon coach, mais je me sentais un peu mis à l'écart par les autres nageurs avec qui je ne pouvais pas forcément discuter. Cela m'a, si je puis dire, plongé directement dans le bain et j'ai appris très vite."
En décembre, il a participé aux Championnats seniors du Brésil avec toute l'équipe de natation brésilienne fraîchement débarquée des championnats du monde de Doha. Un moment magique qu'il gardera longtemps en mémoire : "S'échauffer et participer à une compétition avec des nageurs tels que Cielo (champion du monde du 100 m en petit bassin à Doha 2 semaines auparavant en 45'75 juste devant Manaudou) ou Felipe França (champion du monde du 50m et du 100m brasse en petit bassin à Doha) c'est juste incroyable !" Une expérience sportive unique sous les tropiques avec toujours les mêmes sensations, une cohésion et un esprit d'équipe qu'il retrouve ici aussi, "on se sent appartenir à une grande famille et c'est ce qui me pousse à y retourner tous les jours."
Autres clubs possédant des piscines et des cours de natation - pas forcément de compétition - : le Clube Guanabara (Botafogo - R$ 138 par mois + R$ 45 d'inscription), le Clube Militar (Lagoa), le Tijuca Tênis Clube (de R$ 94 à R$ 172 par semaine pour les non-membres)... D'autres écoles sont à retrouver dans des listes en cliquant ici et là. Il est également possible de pratiquer la natation de manière gratuite dans certaines "Vila Olimpica" de la zone nord et ouest. Un certificat médical vous sera généralement demandé.
Léa GUIRAND avec CC (www.lepetitjournal.com - Brésil) mardi 7 avril 2015
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