Édition internationale
Radio les français dans le monde
--:--
--:--

French Film Festival : nos critiques pour la première semaine

French Film festival French Film festival
Écrit par Quitterie Puel
Publié le 20 mars 2021, mis à jour le 21 mars 2021

Regards croisés et retours sincères sur cette première semaine de festival ! 

 

Les critiques d'Isabelle:  

Adieu les cons d'Albert Dupontel 

 

Adieu les cons

 

Une fois encore Albert Dupontel ne nous a pas déçu, beaucoup d’humour et de dérision rythment ce film au fond dramatique mais finement amené. Virginie Efira se révèle étonnante de justesse et sensibilité quant à Albert Dupontel il est tout aussi excellent devant la caméra en geek incompris et en plein burnout. Les dialogues sont riches et percutants et l’on ne s’ennuie pas.

Ce film a été couronne vendredi dernier par 7 Césars dont celui du meilleur film et du meilleur réalisateur.  A ne rater sous aucun prétexte.

 

La Daronne de Jean Paul Salomé :

 

La daronne French Film Festival

 

La Daronne, film de Jean-Paul Salomé est tiré du polar d'Hannelore Cayre, cette ex-avocate pénaliste a aussi participé scénario et celui-ci décoiffe. Isabelle Huppert revêt un hidjab pour dealer de grosses quantités de cannabis qu’elle a dérobé á un réseau de trafiquants grâce à des informations obtenues sur son lieu de travail, la brigade des stups. Les femmes dans ce film tiennent une place prépondérante et n’ont pas besoin des homme. Isabelle Huppert souvent dure, montre aussi certaines faiblesses qui la rendent sympathique. Un film drôle et caustique.

 

Les critiques de Quitterie 

 

La Daronne de Jean Paul Salomé 

« Malgré ton apparence un peu frèle, tu dégages une grande confiance en toi. » Voilà à peu près les mots qu’Hyppolite Girardot adresse à Isabelle Huppert dans la Daronne. Des mots qui en somme, résument très bien l’esprit du film. Patience Portefeux (Isabelle Huppert) est traductrice pour la brigade des stups de Paris. Accablée par les dettes, elle revêt une nouvelle identité (et un nouveau style !)  pour dealer du cannabis dans les rues de Paris. On le dit et on le répète, on a beaucoup aimé ce film, souvent décalé et toujours inattendu.

 

Delicious d'Eric Besnard 

 

Délicious

 

Tous les nostalgiques de la France, de sa cuisine et de ses paysages devraient se hâter d’aller voir Delicious, le nouveau film d’Eric Besnard.  Quelques semaines avant le début de la Révolution Française, le talentueux Pierre Manceron est limogé par son maître, le duc de Chamfort, après avoir osé proposer une recette à base de pomme de terre. Il s’installe alors dans une chaumière dans le Cantal et fait rapidement la rencontre de Louise, une femme secrète et étonnante qui va lui redonner le goût de la cuisine. Ensemble, ils vont inventer « l’art de table » en ouvrant le premier restaurant : un lieu démocratique et ouvert à tous qui envoie valser les protocoles de l’époque.  Un film simple et très agréable qui prend tout son sens à la lumière de l’époque étrange dans laquelle nous vivons. 

 

Eiffel de Martin Bourboulon 

 

Eiffel French Film Festival

 

Décevant. Eiffel traite plus de l'histoire d'amour de Gustave Eiffel et Adrienne Bourgès que de l'histoire de la Tour Eiffel elle-même. Martin Bourboulon tente maladroitement de créer des liens entre cette histoire d'amour tumultueuse et la construction de la  "grande dame de Paris". L'alchimie ne prend pas et on reste sur sa faim. 

Flash infos

    Pensez aussi à découvrir nos autres éditions