Lundi 1er juin, jour hautement symbolique pour le Western Australia, de nombreuses personnes ont envahi Forrest Chase, en plein centre du CBD de Perth, pour dénoncer le racisme et les violences policières. Cette manifestation a fait écho à celles qui se déroulent en ce moment dans de nombreuses villes du monde et qui ont débuté aux Etats-Unis après le décès de Georges Floyd, asphyxié par un policier à Minneapolis dans le Minnesota.
La multiplication des manifestations un peu partout sur la planète et l’importance du mouvement #BlackLivesMatter démontrent, s’il en était besoin, que le système policier et judiciaire américain n’est pas le seul à poser problème aujourd’hui.
Les Australiens, lors de cette manifestation pacifique, ont tenu à apporter leur soutien à la communauté noire au sens large du terme tout en étendant le mouvement #BlackLivesMatter aux communautés aborigènes et du détroit de Torrès.
Depuis l’étude menée en 1991 par la Commission Royale sur les décès autochtones en détention, 400 Aborigènes, dont David Dunday dont les derniers mots ont aussi été « I can’t breath », sont morts en détention sans qu’il n’y ait eu de condamnation.
Tanesha Bennell, jeune activiste et organisatrice de l’évènement, a déclaré que ce mouvement était l’occasion de soulever le problème des injustices à l’échelle locale.
Cette manifestation a eu lieu en pleine National Reconciliation Week dont le thème cette année est « in this together ».