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UNIVERSITE - La Chine vue par les étudiants français de Pékin

Écrit par Lepetitjournal Pékin
Publié le 2 juin 2014, mis à jour le 4 juin 2014

9 649. C'est, selon l'ambassade de France en Chine, le nombre exact d'étudiants français aujourd'hui en Chine. Un nombre en évolution constante depuis l'arrivée des premiers d'entre eux en 1958. Ils étaient ainsi un peu plus de 3000 en 2005 et près de 6500 en 2010. L'ambassade a organisé, le vendredi 30 mai, une réception en ses murs dans le cadre du cinquantenaire des relations diplomatiques France-Chine, en l'honneur de tous ces étudiants français qui ont décidé de faire ici une partie de leur cursus. Une manière de célébrer la dynamique des échanges universitaires entre les deux pays, qui voit la France se placer au 1er rang européen en nombre d'étudiants en Chine, devant l'Allemagne et la Grande-Bretagne, mais seulement au 11e rang mondial. Lepetitjournal.com/pekin a saisi cette occasion pour aller à la rencontre de ces étudiants, et dresser à travers leurs yeux, un portrait de la Chine qu'ils ont découverte. Avec une intervenante un peu particulière, puisque Mme l'ambassadeur Sylvie Bermann s'est aussi prêtée au jeu des questions, se remettant dans la peau de l'étudiante qu'elle a été entre 1976 et 1977, dans une Chine alors bien différente.

 

- Mme l'ambassadeur Sylvie Bermann, 22 ans, étudiante à Sciences-Po, en échange à l'Institut des langues de Pékin pour faire des études de chinois de septembre 1976 à l'automne 1977.

Pourquoi avoir choisi de venir en Chine ? J'avais envie de me perfectionner en chinois. Et je m'intéressais aux relations internationales, à la culture. J'étais très intéressée par la littérature chinoise et le cinéma. J'avais envie de découvrir autre chose que simplement l'Europe.

Connaissiez-vous la Chine avant de venir ? J'avais fait les Langues O' [Institut national des langues et civilisations orientales], donc j'avais eu des cours de chinois et de culture chinoise, mais à l'époque, la Chine était très fermée, donc on n'y venait pas comme ça. Et là, j'ai bénéficié des échanges universitaires qui venaient de reprendre.

Mme l'ambassadeur de France en Chine, Sylvie Bermann, devant l'année de son arrivée en Chine en tant qu'étudiante (photo JCB)

Est-ce que la Chine était une destination demandée à l'époque ? Personne ne venait en Chine à l'époque. J'étais un peu pionnière. La destination n'était pas du tout prisée pour Sciences-Po puisqu'on m'avait dit que je venais perdre mon temps ici. En revanche, les gens qui avaient fait des études de chinois avaient envie de venir ici.

Quelles découvertes vous ont donc surprise ? J'ai vécu une année passionnante parce que je suis arrivé quelques jours après la mort de Mao, dont j'ai connu la chute de la Bande des 4, des mouvements politiques. J'ai repiqué le riz dans les rizières, c'est ce qu'on appelait le Kaimen daxue, l'école à portes ouvertes, pour les étudiants, en travaillant dans les usines et autres, donc c'était une découverte extraordinaire. C'était une autre Chine qu'aujourd'hui.

Quelle image ou anecdote retenez-vous de ce séjour en particulier ? Pour moi, ce qui a été le moment le plus fort, et ce qui constitue un tournant et la fin de la Révolution Culturelle, c'est le jour où on a entendu les gongs et les tambours, et on ne s'est pas rendu en cours. On a suivi les camions qui se rendaient à Tian an men, et c'était l'annonce de la chute de la Bande des 4.

Pensiez-vous revenir en Chine à l'époque ? J'ai toujours pensé que j'allais revenir. Et quand, plus tard, en France, j'ai passé les concours du quai d'Orsay, ma première idée était de revenir en Chine bien sûr.

Pour vous, la Chine, c'était ? Un monde culturel complètement différent et une expérience tout à fait originale.

 

- Et voici maintenant la Chine d'aujourd'hui telle que vécue par les étudiants français de Pékin, soumis aux mêmes questions.

Pourquoi avoir choisi de venir en Chine ?

"J'ai choisi la Chine parce que c'est très dépaysant, l'université proposait un double diplôme, et puis c'est moins cher de venir ici que d'aller dans d'autres pays comme les Etats-Unis." (Rémi Mikel, 25 ans, informatique programmation, 4e année à Epitech, arrivé en septembre, en échange pour un an à Beijing Jiaotong)

"Je voulais vraiment voir un monde qui n'est pas européen" (Valentin Bouffard, 22 ans, même programme d'échange que Rémi Mikel)

"La Chine, c'était ma passion. C'était vraiment ce que je voulais faire. J'avais choisi l'école aussi parce qu'elle permettait de rester 2 ans, voire 3 en Chine. Je voulais avoir le temps de m'adapter et de voir la culture chinoise." (Florine Gillet, 24 ans, 3e année à Néoma business school, en échange en première année de cours de business à l'UIBE)

"J'avais envie de découvrir par moi-même ce qu'était la Chine, en dehors de ce que pouvaient dire les médias. J'avais aussi envie d'apprendre une langue qui n'est pas seulement difficile, mais aussi différente des langues européennes." (Sophie Ledolley, 22 ans, 3e année à l'IEP de Lille, en échange à Tsinghua pour des cours de langue)

"Le chinois, c'est non seulement une langue absolument passionnante, mais aussi utile, donc c'est une langue que je voulais connaître. C'est ma principale motivation." (Marie Henaff, 23 ans, en année de spécialisation après école polytechnique, à Tsinghua, en master spécialisé en ingénierie environnementale)

Rémi Mikel, 25 ans, Valentin Bouffard, 22 ans, et Sébastien Rousset, 28 ans (photo JCB)

Connaissiez-vous la Chine avant de venir ?

"Non. J'avais vu quelques reportages, mais ça donne une vision incomplète, et c'est parfois mal interprété. C'est impossible de saisir la Chine tant qu'on n'y vit pas. J'avais vu par exemple un reportage sur les mariages chinois où le marié va chercher la mariée et donne de l'argent à sa famille, et ça ne faisait pas mariage honnête, alors qu'en fait, c'était surtout pour s'amuser." (Rémi Mikel)

"Je m'attendais à un pays un peu comme la France dans les années 80. Mais on est complètement dépaysé." (Valentin Bouffard)

"Maintenant, j'ai l'impression de mieux connaître le système chinois de l'intérieur. Comment la Chine crée ses élites, et comment les Chinois réfléchissent : c'est un pays très strict et qui marche de façon très scientifique. Je ne pensais que les Chinois réfléchissaient de façon aussi large et aussi poussée." (Pierre SD, 37 ans, a repris ses études d'enseignement du chinois à l'université Renmin il y a deux ans à la suite d'une bourse délivrée par l'Institut Confucius, après plusieurs allers-retours)

"A l'été 2011, la première fois que je suis venu, je ne connaissais absolument pas la Chine, mis à part les quelques stéréotypes qu'on pouvait avoir à travers les films. C'était vraiment un saut dans l'inconnu. Dans l'avion, je me disais : "Mais qu'est-ce que je fais?". (Kevin Dordain, 24 ans, master en commerce international à Valenciennes, étudie le chinois à BLCU, après être déjà venu en Chine trois fois pour des stages.)

"Oui, parce que j'ai fait deux ans de faculté entièrement sur la Chine, avec l'histoire ancienne, moderne… Je n'ai pas eu de dépaysement culturel, parce que j'étais déjà dedans." (Florine Gillet)

"Je suis venu vraiment pour découvrir la Chine parce que je ne connaissais pas du tout. J'ai fait juste six mois de chinois pour avoir des bases, que je n'ai pas eues d'ailleurs." (Sophie Ledolley)

Est-ce que la Chine est une destination demandée dans votre école ?

"C'était très demandé, mais il y avait beaucoup de places, presque une centaine à Jiaotong, 5, 6 places à Tsinghua, et aussi une dizaine dans une école à Shanghai." (Valentin Bouffard)

"Non, ce n'est pas demandé, mais c'est une destination qui devient conseillée dans le cadre d'études internationales." (Lucille Ceselli, 24 ans, master en commerce international à Lyon, étudie maintenant le chinois à BLCU pour 6 mois, après un premier séjour d'une semaine en tourisme)

"La Chine est de plus en plus demandée, il faut avoir de meilleurs résultats d'année en année, et c'est en train de concurrencer le cursus franco-américain." (Florine Gillet)

"On est les premières étudiantes à avoir été envoyées à Tsinghua. Ce n'était pas très demandé du coup parce que les gens ne connaissaient pas. De plus en plus de personnes ont envie d'aller en Chine, mais il y a, encore, plus de partenariats aux Etats-Unis ou en Amérique du Sud." (Sophie Ledolley)

"Ce n'est absolument pas demandé dans mon école. Il y a 5 personnes qui l'ont fait avant moi. En général, comme c'est des cursus assez scientifiques, la plupart des spécialisations sont en France, à la limite en Allemagne et aux Etats-Unis." (Marie Henaff)

Lucille Ceselli et Kevin Dordain, 24 ans.

Qu'est-ce que vous avez découvert en venant ici ? Qu'est-ce qui vous a le plus surpris ?

"Plein de choses. Rien que dans le fait de se dire bonjour, on ne peut pas faire la bise à une demoiselle, donc déjà les premiers jours, ça pose une petite barrière. Mais on s'y fait, et ils sont vraiment très accueillants, avec nous, les étrangers. Ils ont vraiment aussi un système qui est beaucoup plus rapide, pour tout ce qui est paperasse. Je pense à la carte bleue. On s'est présenté à la banque, dans le quart d'heure, on est reparti avec notre carte bleue qui était déjà faite. En France, ça mettrait 15 jours. Pareil pour la livraison quand on commande sur internet. On le reçoit dans la journée ou le lendemain matin. C'est efficace. Ils sont nombreux et le mettent bien à leur avantage." (Valentin Bouffard)

"On pouvait avoir l'impression depuis la France que les Chinois n'étaient pas si heureux que ça, alors qu'une fois sur place, malgré les différences sociales assez flagrantes, les gens ont l'air de vivre plutôt bien. C'est vraiment vivant, voir le troisième âge faire du sport le matin. C'est très actif ici. Ce qui m'a marqué le plus au début, c'est la circulation. Voir quatre personnes sur un scooter, sans casque, sans lumières, rouler en slalomant entre les gens, ici ça ne choque personne. Ca pourrait caractériser la Chine, on a l'impression que c'est un gros bazar, mais organisé, et ça a l'air de marcher plutôt bien. Que ce soit les transports, ou les petits stands de nourriture partout dans la rue, à n'importe quelle heure…" (Sébastien Rousset, 28 ans, aussi en 4e année à Epitech, en échange à Beijing Jiaotong)

"Découvrir un pays en voie de développement et qui n'avait pas, du coup, les mêmes standards. Mais je n'ai pas été tant surprise parce que je suis venue dans un esprit de découverte et pas tant dans un souci de confirmer mes points de vue ou mes attentes. J'ai l'impression que ce ne sont que des petits détails qui me viennent en tête. Je suis désolé, c'est très trivial, mais par exemple, je n'arrive pas à comprendre pourquoi ils sont dégoûtés quand on se mouche avec un mouchoir.  Ils trouvent que c'est particulièrement non-hygiénique." (Cécile M., 25 ans, étudiante de chinois à la China Foreign Affairs University)

"Négativement, l'hygiène. J'ai un peu du mal à m'habituer aux gens qui crachent tout le temps. Sinon, au niveau de Pékin, je trouve que c'est une très belle ville, malgré la pollution. il y a de très beaux endroits. Et c'est un pays où je ne me sens pas en insécurité. Je me sens plus en insécurité en France qu'ici, et je ne m'y attendais pas." (Lucille Ceselli)

"C'est beaucoup plus grand, plus imposant. Pékin, c'est une ville immense, avec beaucoup de monde. C'est vrai, c'est très sale d'une certaine manière, mais c'est aussi une ville très belle. Je ne m'attendais pas à une telle diversité de personnes, je pensais que la Chine serait beaucoup plus fermée encore. Voir aussi la réalité de l'opulence chinoise, à travers toutes ces personnes qui commencent à réussir." (Kevin Dordain)

"Ce qui m'a peut-être le plus choqué, c'était de ressentir la politique. Par exemple, nous avons eu une journée des pays. Il y a un stand par pays et on y montre la culture du pays. Au final, il y a une partie gouvernementale au sein de la direction de chaque université qui a empêché de faire un spectacle, simplement parce qu'il fallait qu'on ne montre pas trop notre culture." (Florine Gillet)

"Plein de gens m'avaient dit que les Chinois étaient très froids, très réglés alors que pas du tout. En fait, en Chine, il y a des règles très strictes, mais au milieu de ces règles, c'est très libre. Les Chinois sont vraiment adorables, ils peuvent passer 20 minutes juste pour t'aider. Je me suis retrouvé perdue dans la rue, et un couple est resté pour m'aider avec un smartphone, et m'ont même déposée devant le musée que je cherchais. Puis ils m'ont dit au revoir, sans rien demander. Et puis en France, à chaque fois qu'on entend parler de la Chine, c'est la censure, le parti communiste, le problème des droits de l'homme… On le ressent évidemment, mais je n'ai pas senti un pays aussi fermé ou autoritaire." (Sophie Ledolley)

"En arrivant en Chine, je me suis rendu compte que l'autorité n'est pas aussi présente que l'on peut imaginer, en tout cas en tant qu'expatriée, je ne suis pas un Chinois qui défend les droits de l'homme en Chine. Par contre, par rapport à la culture chinoise, je m'attendais à une culture pluri-millénaire. Mais j'ai un peu l'impression de voir des Américains à base orientale, avec une perte de culture totale. En sachant que je suis dans la capitale et que c'est probablement différent à la campagne. Mais j'ai vécu au Cambodge, où il y a eu une élimination terrible aussi de tout ce qui était culture avec les Khmers rouges, et malgré ça, il y a eu un énorme retour à la culture." (Marie Henaff)

Florine Gillet, 24 ans, Sophie Ledolley, 22 ans, et Marie Henaff, 23 ans (photo JCB)

Quelle image ou anecdote retiendrez-vous de ce séjour en particulier ?

"Je pense aux gamins qui font leurs besoins dans la rue avec leur pantalon déchiré derrière. Ce n'est pas quelque chose que l'on peut voir en France. Ou encore quand des Chinoises nous ont demandé de nous prendre en photo avec elles, quand on marchait dans la rue avec un pote à Guilin." (Rémi Mikel)

"La présence du SWAT chinois, avec des mitraillettes et gilets pare-balle, à une soirée Halloween, dans un château, parce que ça débordait, et que des gens, avec l'alcool, essayaient d'entrer par les fenêtres. Les hommes ne sont pas entrés dans la foule mais ils ont montré qu'ils étaient là. Ils font moins de prévention, mais une fois qu'il faut sanctionner, ils sont présents et ils font des exemples. C'est quelque chose d'un peu négatif, on sent qu'on n'est pas vraiment libre d'aller chercher l'information quand on veut. Dès que nos VPN ne fonctionnent plus, on est coupé du monde, aussi parce qu'on ne lit pas très bien chinois. Il y a quelques mois, quand il y a eu l'attentat à Tian an men, à Pékin, je l'ai su après mes parents, alors que j'habite à une dizaine de minutes." (Valentin Bouffard)

"Lors d'un événement cuisine à l'université, où on devait apprendre à faire des jiaozi, on a eu la visite du directeur de l'université et d'une personne du gouvernement de Beijing, puis la télévision est arrivée pour nous filmer, on ne sait pas pourquoi ils étaient là, on est passé du coup à la télé, mais je ne sais pas sur quelle chaîne." (Sébastien Rousset)

"Ce qu'on devrait retenir, c'est leur optimisme et leur volonté, c'est ce qui nous manque en Europe, parce qu'on a beaucoup de chances et d'opportunités dont on ne se rend pas compte, mais on est plombé par le pessimisme." (Cécile M.)

"C'est le développement économique. C'est assez fascinant et exubérant parfois. La vitesse à laquelle les Chinois construisent les lignes de métro par exemple. Ca montre la vitesse effrénée à laquelle les Chinois avancent. Ce que je trouve difficile ici, c'est la concurrence entre les gens, et le fait que l'individu ne prime pas sur la collectivité. La Chine est prête à sacrifier certaines personnes sur le plan économique pour avancer. Et ce que je ne comprends pas encore, c'est le système de santé." (Pierre SD)

"Le nouvel an chinois. Une tradition millénaire que j'ai pu vivre cette année, qui est vraiment belle à observer tout autour de la ville, même si on peut voir de moins en moins les feux à cause de la pollution et des restrictions." (Kevin Dordain)

"Les Chinois qui font de la danse dans la rue. Tous les espaces dans les quartiers où ils peuvent se détendre les articulations, avec des installations qui ressemblent à des jeux pour les enfants. L'esprit "je bouge, je danse" : j'aime bien. Il y a une vie de quartier très agréable, même avec les échiquiers. Sortir dans la rue, même un dimanche, et voir qu'il y a du monde. J'adore." (Florine Gillet)

"Le rapport avec la police. Il y a énormément de policiers qui sont là, mais si on transgresse la règle, moi je n'ai jamais eu aucun souci. Ils n'ont pas l'habitude, et du coup ne savent pas quoi faire, alors que je pensais que tout le système te tombait dessus dans ce cas-là." (Sophie Ledolley)

"Mon retour en train de la cité d'Aerbin à Pékin. Mon retour, je l'ai pris le dernier jour du nouvel an chinois. Pas de places assises, et donc on reste debout. 13h de train de nuit, où il fait -40°C, avec les fenêtres ouvertes parce que les gens fumaient dans le train. On est juste tous entassés les uns sur les autres. C'est une vraie attaque à l'intimité, et j'ai trouvé ça assez drôle pour le coup, même si c'est une expérience désagréable. En laissant le confort de côté, c'est une expérience que j'ai aimé au contact de la population." (Marie Henaff)

Est-ce que vous allez revenir ici ?

"Je pense oui. Peut-être pas pour toute ma vie, mais pour un à trois ans, j'aimerais bien parce que j'aime vraiment la mentalité des gens ici." (Rémi Mikel)

"C'est possible mais sur une période beaucoup plus courte, pour des missions ou des vacances. J'ai vraiment apprécié de vivre ici les 4, 5 premiers mois, mais après la France a commencé à vraiment me manquer." (Valentin Bouffard)

"Je ne pense pas revenir dans l'immédiat pour travailler ici. Je ne dis pas non parce que c'est possible, mais si je reviens, pour l'instant c'est plus pour le culturel, pour visiter un peu plus." (Sébastien Rousset)

"Je termine cet été, et le travail sera le facteur déterminant, même si je cherche en Chine parce que je pense qu'il y a pas mal d'opportunités." (Cécile M.)

"Pourquoi pas pour continuer mon apprentissage du chinois, ou dans le cadre du travail parce que j'aimerais travailler dans une entreprise qui a des fournisseurs en Chine." (Lucille Ceselli)

"J'espère que je vais rester après les études, que ma première expérience professionnelle sera en Chine, même si c'est très compliqué parce qu'ils sont en train de restreindre les visas au niveau travail." (Florine Gillet)

"Je rentre dans un mois, après j'ai mon master à faire pendant un an et demi en France, mais pour mon stage de fin d'études de 6 mois, je compte revenir, probablement à Pékin." (Sophie Ledolley)

En 2 mots, la Chine est ?

"Grande et sympathique." (Rémi Mikel)

"Compliquée, un peu bipolaire, avec un côté efficace, mais aussi un côté un peu résigné face à la censure. Et j'ai l'impression qu'ils voient encore l'occident comme ils pouvaient le voir dans les années 90. Il m'est arrivé de voir des taxis chinois qui ne voulaient pas nous prendre, parce ce qu'on était étranger." (Valentin Bouffard).

"Surprenante… et polluée ?" (Sébastien Rousset)

"Une très bonne expérience." (Cécile M.)

"Multiple" (Pierre SD)

"La Chine, c'est le mélange de tradition et de modernité." (Lucille Ceselli)

"C'est un pays inévitable." (Kevin Dordain)

"Ce serait plutôt Pékin pour moi, et Pékin, c'est la pollution." (Florine Gillet)

"La Chine, c'est cette promiscuité forcée." (Marie Henaff)

"Pour moi, la Chine, c'est grouillant de vie." (Sophie Ledolley)



Joseph Chun Bancaud (lepetitjournal.com/pekin) Mardi 3 juin 2014

lepetitjournal.com pekin
Publié le 2 juin 2014, mis à jour le 4 juin 2014

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