Ce lundi, la Première ministre Néo-Zélandaise, Jacinda Ardern, a annoncé le report des élections législatives initialement prévues en septembre. La seconde vague de Covid-19 ayant bouleversé le déroulé des événements, et obligé Auckland à se reconfiner deux semaines tandis que le reste du pays est en alerte 2.
Alors que 58 cas de Covid-19 ont été confirmés ce lundi, c’est sur la demande de l’opposition, mais aussi de ses partenaires de coalition que Jacinda Ardern, pourtant donnée largement en tête dans les sondages, a décidé de ce report. En effet, les partis ayant suspendu leur campagne, plusieurs meetings qui devaient avoir lieu ont été annulés. C’est donc pour veiller à ce qu’aucun parti ne soit désavantagé que la première ministre a pris cette décision.
Le report fixé au 17 octobre
La leader du parti travailliste a justifié son choix en expliquant que la reprise de l’épidémie avait créé des tensions chez ses concitoyens, et que cette tension risquait de dissuader de nombreux électeurs d’aller voter le 19 septembre. D’après elle : « Cette décision donne à tous les partis le temps de faire campagne au cours des neuf prochaines semaines et donne à la commission électorale assez de temps pour assurer qu’une élection puisse se tenir ». Jacinda Ardern a d’ailleurs ajouté qu’il était hors de question pour elle de reporter une seconde fois ces élections, et ce peu importe l’évolution de la situation sanitaire. Surtout qu’au vu de sa popularité record de presque 60%, cela ne risque très probablement pas d’en changer l’issue.
Winston Peters, le vice-Premier ministre et leader du parti New Zealand First, donné largement perdant aux élections d’après les sondages, s’est quant à lui réjoui de cette décision en déclarant que « le bon sens a prévalu ».
New Zealand: Jacinda Ardern delays election over coronavirus fears - #NewsEverything #World https://t.co/MfKYnTfj80 #zerocovid
— E Lloyd Kelly, the-writingelk (@elkthepoet) August 17, 2020