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Nouvelle-Zélande : 12 jours de confinement supplémentaires à Auckland

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La Première ministre de Nouvelle-Zélande, Jacinda Ardern, a annoncé vendredi le confinement de la ville d'Auckland pour 12 jours supplémentaires.
Écrit par Côme Prieur
Publié le 15 août 2020, mis à jour le 15 août 2020

La Première ministre de Nouvelle-Zélande, Jacinda Ardern, a annoncé vendredi le confinement de la ville d'Auckland pour 12 jours supplémentaires.

Après trois mois sans la moindre trace du virus dans le pays, l’apparition de cette deuxième vague a contrarié de nombreux Néo-Zélandais. Cette tension s’est même faite ressentir jusque dans les centres de tests où de nombreux membres du personnel ont été insultés voir même agressés physiquement rapporte Newshub. Le directeur de la santé, Ashley Bloomfield a pointé du doigt ces actes en les qualifiant de « totalement inacceptables ».

Chris Hipkins, ministre de la Santé néo-zélandais, s'est quant à lui exprimé en expliquant que le pays comptait désormais 12 nouveaux cas de transmission locale (mise à jour : 14 au 15/08) , et une trentaine de nouveaux cas en tout (mise à jour : 39 au 15/08). Malgré le confinement de la plus grande ville du pays depuis mercredi, 2 cas ont été détecté à plus de 200 km au sud d’Auckland. 

C. Hipkins a toutefois tenu à rassurer la population et montrer que la situation était sous contrôle en expliquant qu' « à ce stade, tous les cas sont liés, ils font tous partie d’un même foyer d’infection basé à Auckland ».

Pourquoi prolonger le confinement ?

La décision de prolonger le confinement semble avoir été prise pour plusieurs raisons. Tout d’abord, dans le but de contenir un maximum la propagation de l’épidémie, mais aussi pour tenter de connaître l’origine de son retour sur le territoire, qui reste pour le moment inconnue. La Première ministre a expliqué qu’il était possible que celle-ci ne soit d'ailleurs jamais connue, mais que « nous n’avons pas nécessairement besoin de répondre à cette question pour contenir et traiter ce groupe de manière efficace ».

Elle a aussi ajouté avec fermeté que « lever maintenant les restrictions et assister à une explosion potentielle des cas est la pire chose que nous ferions pour Auckland et l’économie néo-zélandaise ».

Si la Nouvelle-Zélande avait très bien géré la première vague épidémique avec « seulement » 22 décès sur son sol, il ne reste plus qu’à espérer qu’il en soit de même pour cette seconde vague. 

 

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