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Valls aux affaires calédoniennes

Valls aux affaires calédoniennes Nouvelle-Calédonie Référendum 2018Valls aux affaires calédoniennes Nouvelle-Calédonie Référendum 2018
© CHRISTOPHE ARCHAMBAULT AFP
Écrit par Lepetitjournal Nouvelle-Calédonie
Publié le 5 octobre 2017, mis à jour le 29 juin 2018

Manuel Valls, ancien premier ministre, a été désigné à la présidence de la mission parlementaire d'information sur l'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie. Le référendum d'autodétermination de la Nouvelle-Calédonie est prévu en 2018. Le chef de file des députés LR Christian Jacob en sera rapporteur.
 

Ce sont 19 membres, issus de l'ensemble des groupes politiques, qui formeront la Mission d'information sur l'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie. Ces nominations ont été entérinées lors de sa réunion constitutive en fin d'après-midi à l'Assemblée nationale.

Dans un article, l'AFP relate que "Le chef de file des députés de la France Insoumise Jean-Luc Mélenchon, membre de la mission, a exprimé en réunion son opposition à la candidature de Manuel Valls à sa présidence, de source parlementaire. « Corvée : siéger avec l'ignoble Valls à la commission Nouvelle-Calédonie. Ici, qui vient-il trahir ? », a tweeté le député des Bouches-du-Rhône."

L'AFP continue : "L'objectif de cette mission d'information, qui existait sous la précédente législature, sera d' « informer de la situation locale », de « favoriser le dialogue » et de « préparer le premier référendum de 2018 », en donnant les propos de l'ex-Premier ministre socialiste devenu député apparenté LREM, qui ne faisait plus mystère récemment de son ambition de la présider." Et de rapporter la déclaration de Manuels Valls sur RTL : « C’est un sujet passionnant et important pour notre pays ».

Une source dans la majorité a également déclaré à l'AFP que : "la préparation du référendum est « un sujet majeur dont il a eu à connaître, un sujet de Premier ministre », mais « il faut montrer sur place qu'il y a une très forte considération du Parlement sur cette question, [...] ce sera une façon pour lui de revenir dans le jeu ». "

L'AFP rapporte les observations du rapporteur de la mission, le président du groupe LR Christian Jacob lors d'une conférence de presse à la mi-journée : « Sur ce sujet, on est sur la même ligne » [avec Manuel Valls], affichant la volonté de « faire en sorte que les choses se passent de la manière la plus constructive » pour que « chacun puisse trouver sa place dans la vie de la Nation »."

L'article continue ainsi :

"Seul député de Nouvelle-Calédonie membre de la mission et ex-membre du gouvernement néo-calédonien, le constructif Philippe Dunoyer a prévenu lors de la réunion constitutive que « la Nouvelle-Calédonie ne doit pas devenir un enjeu de politique nationale ».
Manuel Valls avait indiqué déjà la semaine dernière qu'il entendait « beaucoup s'impliquer » dans la préparation du référendum d'autodétermination prévu en 2018 en Nouvelle-Calédonie, dans un entretien au site d'information en ligne Outremers 360, en partenariat avec la télévision Caledonia.
M. Valls avait également glissé qu' « à l’occasion de la venue de tous les acteurs, dans quelques semaines ici à Paris », pour le dernier « comité des signataires » avant le référendum, il aurait « l’occasion de (s)’entretenir avec chacun des protagonistes ». Il avait aussi dit espérer se rendre en Nouvelle-Calédonie « bientôt, au titre de cette mission ».
Interrogé sur le choix de Manuel Valls, l'ex-ministre socialiste des Outremer Ericka Bareigts a jugé qu' « il connaît très bien le sujet, qu'il a suivi de façon très proche comme ministre, et pourra apporter son éclairage et son expérience »."

Et de conclure : "Coïncidence de calendrier, indépendantistes et non indépendantistes de la Nouvelle-Calédonie s'expriment ce mardi devant la commission de décolonisation de l'ONU, qui se penche sur l'avenir de l'archipel. Le statut d'État associé ou celui d'État fédéré pourraient être des solutions institutionnelles pour la Nouvelle-Calédonie, avait estimé fin juillet l'ex-garde des Sceaux socialiste Jean-Jacques Urvoas. Il avait aussi jugé que le Premier ministre Edouard Philippe (issu de LR) a eu « raison » lorsque, dans sa déclaration de politique générale, il s'est engagé « personnellement » dans la gestion du dossier, lui conseillant d'être « audacieux »."

 

source : AFP.

 

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