Charlotte Masson, Account Director chez LinkedIn depuis trois ans, nous raconte son parcours d’expatriée et partage ses meilleurs conseils pour travailler à l’étranger. Elle sera l’une des invitées de la prochaine édition de l’événement francophone dédié à l’emploi à Munich, les rencontres municité.
« L’Allemagne n’était pas une évidence au départ », confie Charlotte. Originaire de Vendée, elle a suivi un master en sciences sociales et sociologie appliquée en France. Déjà curieuse du monde, elle effectue un premier séjour au Portugal pendant ses études : « J’avais déjà un intérêt pour le voyage », ajoute-t-elle avec le sourire.
Installée à Munich depuis 2007, son arrivée en Allemagne tient davantage du hasard que d’un plan bien établi : « J’ai suivi mon copain de l’époque qui s’y trouvait. J’y suis allé pour un stage de six mois, et finalement… je ne suis jamais repartie. » Depuis, elle y a bâti toute sa carrière. Après un premier poste dans le recrutement, puis dix ans passés chez Yahoo, Charlotte est aujourd’hui Account Director chez LinkedIn : « Je gère un portefeuille de clients qui utilisent nos solutions de recrutement. » C’est dans ce cadre qu’elle interviendra lors de la soirée networking francophone municité à Munich.
Le digital au coeur du parcours
Charlotte a commencé sa carrière en pleine effervescence de la bulle internet : « C’était l’époque où les start-ups recrutaient énormément. J’ai toujours évolué au milieu du marketing et du recrutement en ligne. »
Pour municité, elle souhaite reproduire l’esprit de LinkedIn : favoriser les échanges et la création de connexions professionnelles. « Je partagerai des conseils concrets : comment optimiser son profil LinkedIn, comment approcher des recruteurs ou des entreprises, surtout quand on est nouveau sur un marché étranger. »
S’installer en Allemagne : ce qu’il faut savoir
Selon des ressources LinkedIn, le marché de l’emploi en Allemagne (et en Bavière en particulier) reste très attractif : « Le taux de chômage y est autour de 3,7 %, bien en dessous de celui de la France. » Charlotte insiste néanmoins sur l’importance d’une bonne préparation : « Il ne faut pas partir juste sur un coup de tête. Il faut un plan, avoir des revenus, trouver un logement et se rapprocher des réseaux francophones sur place. »
Quant à la barrière de la langue ? « Ce n’est pas forcément un obstacle. Il existe beaucoup d’entreprises internationales, mais parler allemand reste un vrai plus. Cela ouvre davantage de portes. »
Charlotte Masson sera l'une des trois intervenants lors de la soirée networking pour francophones munichois, municité, le 2 juin prochain. Retrouvez toutes les informations sur la soirée sur le site municité.
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