Au cœur de Montréal, la francophonie s’est affirmée comme un élément central de l’identité de la métropole. Entre engagement institutionnel, initiatives citoyennes et volonté politique, la mairesse Valérie Plante, la Commissaire à la langue française Noémie Dansereau-Lavoie et la vice-présidente du comité exécutif Caroline Bourgeois ont chacune souligné la nécessité de préserver et de dynamiser la place du français dans la ville.
Montréal, métropole francophone des Amériques
Dans le cadre de la Journée internationale de la Francophonie, la Ville de Montréal accueillait ce 20 mars, des membres du corps consulaire, des élus, ainsi que des représentants d’organismes engagés dans la promotion du français. Face à cet auditoire, la mairesse Valérie Plante a souligné le rôle central de Montréal en Amérique du Nord : « Nous sommes fiers d’être la métropole francophone des Amériques. C’est un titre, mais aussi une responsabilité qui nous engage collectivement. »
Elle a rappelé que la Ville s’emploie activement à faire du français un moteur d’inclusion et de vitalité culturelle. À travers des politiques linguistiques affirmées et de nouvelles initiatives, Montréal ne se contente pas de protéger la langue : elle veut en faire un levier de rayonnement et d’épanouissement pour toutes ses communautés.
Au-delà des discours, la Ville de Montréal multiplie les initiatives pour favoriser l’usage du français dans l’espace public et professionnel. Parmi les actions récentes, la création du Bureau de la langue française témoigne d’une volonté d’accompagner les entreprises et institutions dans l’adoption de meilleures pratiques linguistiques.
Un engagement structurant pour la langue française
Noémie Dansereau-Lavoie, Commissaire à la langue française de la Ville de Montréal, a insisté sur l’importance de structurer l’action municipale autour d’un véritable plan d’action linguistique. « Notre engagement est clair : nous devons non seulement promouvoir la langue française, mais aussi l’ancrer durablement dans toutes les sphères de la vie publique et économique. »
Elle a mis en avant plusieurs initiatives, notamment celles visant à soutenir les organismes francophones et à encourager les entreprises à renforcer l’usage du français dans leur fonctionnement quotidien.
Valoriser et transmettre la langue française
Caroline Bourgeois, vice-présidente du comité exécutif et responsable du dossier de la langue française, a quant à elle souligné la nécessité de mobiliser l’ensemble des acteurs de la société montréalaise. « La langue française n’est pas seulement un outil de communication, c’est un héritage, une culture, une fierté que nous devons transmettre aux générations futures. »
Elle a également mentionné l’importance de la collaboration entre la Ville, les institutions culturelles et éducatives, ainsi que la société civile pour assurer la pérennité du français.
Une Francophonie vivante et inclusive
Cette réception a rappelé que la Francophonie montréalaise est en constante évolution. Entre intégration des nouveaux arrivants, soutien aux industries culturelles et développement de politiques publiques adaptées, le défi est de taille.
Mais l’engagement collectif et les initiatives mises en place montrent que Montréal avance dans la bonne direction. Forte de sa diversité et de sa créativité, la métropole a toutes les cartes en main pour faire du français une langue d’avenir, vivante et rassembleuse.
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