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Français qui émigrent au Canada : une tendance à la hausse

Emigration France CanadaEmigration France Canada
Emigration France Canada
Écrit par Selma Djebbar
Publié le 27 août 2019, mis à jour le 28 août 2019

 

Les mouvements migratoires entre la France et le Canada ne datent pas d'hier, les Français ont commencé à s'y établir il y a près de quatre siècles et depuis ils n'ont jamais cessé de le faire.

Depuis plus d'un demi siècle, la France fait partie du top 10 des pays pourvoyeurs d'immigrants au Canada – plus particulièrement au Québec. Ce flux migratoire ne connaîtra que peu de fluctuations, malgré le remplacement des populations immigrées européennes par des immigrants africains, asiatiques et caribéens.

Des liens historiques 

Les Français se tournent vers le Canada non pas seulement pour des raisons économiques, mais bel et bien grâce à des liens forgés entre les deux pays. Des liens historiques et linguistiques, des accords bilatéraux qui favorisent les mouvements de population.

Les étudiants Français sont de plus en plus attirés par le système éducatif canadien, qui figure parmi les meilleurs au monde. Ils sont environ 26,000 chaque année à se lancer. D'ailleurs, depuis 2017 c'est Montréal qui se hisse sur le podium et remporte le titre de « meilleure ville étudiante au monde » à la place de Paris.

Montréal est loin d'être une exception, c'est tout le Canada qui attire les étudiants. Chaque année son pouvoir d'attraction augmente,notamment grâce à sa centaine d'universités réparties sur son territoire,une grande diversité de formations proposées et des tarifs intéressants pour les Français qui bénéficient des mêmes prix que les canadiens. 

Attirés par l'American way of life

Vous l'aurez compris, avec un taux de chômage plus bas qu'en France, des productions culturelles riches et des entreprises à la pointe de la technologie, le Canada attise la curiosité des français qui peinent à réaliser leurs projets professionnels avec un taux de chômage qui avoisine les 9% et un modèle jugé parfois trop rigide, quand le Canada reconnaîtra en priorité les compétences de l'individu plutôt que son profil, son origine, son sexe ou son âge.

Il ne s'agit donc pas vraiment de mieux gagner sa vie, les niveaux de vie étant sensiblement similaires, mais de chercher une façon de vivre différente, moins stressante.

Cela dit, bon nombre de Français, après quelques années passées au Canada, décident de rentrer soit parce qu'ils ont eu du mal à faire reconnaître leurs diplômes, soit parce qu'ils ont eu du mal à s'intégrer à une société différente de la leur. Au final, tout dépend de ce qu'on cherche !

Selma Djebbar Journaliste
Publié le 27 août 2019, mis à jour le 28 août 2019

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