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Americana 2025 : une première journée sous le signe de l’eau

La 16ᵉ édition d’Americana, le plus grand salon multisectoriel francophone sur l’environnement en Amérique du Nord, a ouvert ses portes dans un cadre lumineux et dynamique. Dès les premières heures, les visiteurs se sont pressés dans les allées, entre conférences inspirantes, panels d’experts et rencontres professionnelles. Une chose est certaine : cette première journée a confirmé la place d’Americana comme un moteur essentiel de l’innovation environnementale.

Foule des les premières minutesFoule des les premières minutes
Plus de 2500 visiteurs attendus sur les deux journées. Dès les premières heures, les allées étaient encombrées. Photos LPJ
Écrit par Bertrand de Petigny
Publié le 13 mars 2025

 

 

 

Une effervescence palpable dès l’ouverture

L’ouverture officielle a donné le ton : l’urgence d’innover et de collaborer est plus pressante que jamais. « Nous sommes à un tournant. L’eau n’est pas seulement un enjeu environnemental, c’est aussi un enjeu économique, énergétique et de sécurité nationale », a insisté Soula Chronopoulos, la présidente de AquaAction, Grand partenaire du salon, en lançant ces deux journées au côté de Mathieu Laneuville, PDG de Réseau Environnement, l’organisateur d’Americana.

 

Soula Chronopoulos et Mathieu Laneuville
La complicité de Soula Chronopoulos et Mathieu Laneuville, respectivement Grand partenaire et organisateur du salon fait plaisir à voir.

 

Les grandes baies vitrées du site, inondées de lumière, donnant sur le fleuve, ont offert un cadre idéal à cette première journée riche en discussions. Les exposants, venus du Québec, du Canada et de l’international, ont présenté des solutions concrètes pour répondre aux défis climatiques.

 

Matières résiduelles : entre défis et solutions

Le traitement des déchets et leur valorisation ont occupé une place de choix dans les premiers débats. Richard Mimeau a animé un panel intitulé Obstacles et opportunités sur le chemin vers une meilleure gestion des matières résiduelles. Un échange riche qui a mis en évidence les freins réglementaires et économiques encore présents, mais aussi les avancées possibles pour transformer nos déchets en ressources​.

 

Richard Mimeau et le panel qu'il animait
Richard Mimeau animait le premier panel de la journée

 

Dans la continuité, au second étage, Emmanuelle Géhin, PDG de Recyc-Québec, a ouvert un atelier dédié aux matières résiduelles, insistant sur l’importance d’impliquer les entreprises et les collectivités locales dans une dynamique plus circulaire. Plusieurs initiatives ont été mises en avant, notamment des clauses spécifiques intégrées aux appels d’offres municipaux pour optimiser le tri en amont​.

 

Des salles de conférences très lumineuses
Les salles de conférences du deuxième étage ouvrent sur le fleuve et sont baignées de lumière.

 

AquaHéros : les innovateurs de l’eau en action

Moment fort de la journée, la conférence des AquaHéros a mis en lumière des entrepreneurs visionnaires qui révolutionnent la gestion de l’eau. Fondé en 2015, le programme AquaEntrepreneur, soutenu par AquaAction, accompagne des start-ups dédiées aux solutions technologiques en matière de préservation et de gestion de l’eau.

 

Les AquaHéros et toute l'équipe de AquaAction
Les AquaHéros et toute l'équipe de AquaAction

 

Le Gouvernement du Québec a profité du cadre prestigieux d’Americana pour réaffirmer son engagement envers la gestion durable de l’eau en annonçant le renouvellement de son soutien à AquaAction. Un financement additionnel de 1,5 million de dollars sur trois ans a été octroyé afin d’assurer la continuité du programme AquaEntrepreneur, un véritable incubateur de solutions innovantes pour la préservation des ressources hydriques.

Grâce à cet appui, de nouvelles entreprises québécoises pourront bénéficier d’un accompagnement stratégique, de ressources spécialisées et d’un accès privilégié aux marchés, leur permettant ainsi de transformer leurs idées en technologies concrètes et déployables à grande échelle. 

 

Mme Nan-B de Gaspé Beaubien fondatrice de la fondation qui porte son nom
Madame Nan-B de Gaspé Beaubien, fondatrice de AquaAction

 

À l’origine de ce programme, la Fondation de Gaspé Beaubien, qui a créé AquaAction il y a dix ans, a réaffirmé son engagement en faveur de l’eau. « Nous devons voir plus loin et garantir que l’eau reste un bien public, non une marchandise. Nos jeunes innovateurs ont prouvé que nous avons les talents et les solutions pour faire du Québec un modèle mondial », a déclaré la fondatrice de AquaAction, Madame Nan-B de Gaspé Beaubien

 

Luc Sirois
Luc Sirois, Innovateur en chef du Québec

 

L’impact est quantifiable : plus de 38 000 piscines olympiques d’eau ont été économisées grâce à ces solutions. « Nous avons les talents et les technologies pour positionner le Canada comme un leader mondial de la gestion de l’eau. Il faut agir maintenant », a souligné Luc Sirois, Innovateur en chef du Québec qui animait de main de maître les présentations des AquaHéros. 

 

Greg et Bianca animent leur ballado devant le public
Greg et Bianca, qui enregistrent en direct leurs balados Ça Va Mieux Qu'on Pense

 

Un espace média en plein cœur du salon

Au milieu de l’effervescence du salon, un espace chaleureux et immersif a été aménagé pour accueillir Greg et Bianca, qui enregistrent en direct leurs balados. Ces capsules permettent de donner la parole aux acteurs du changement, offrant aux visiteurs une autre manière de découvrir les enjeux environnementaux à travers des échanges spontanés et passionnants​.

 

Jasmine, un parcours à suivre

Parmi les nombreux visages croisés dans les allées d’Americana, celui de Jasmine mérite qu’on s’y attarde. Née en Suisse, arrivée au Québec il y a plus de 20 ans, cette ancienne gestionnaire de projet a longtemps travaillé dans les secteurs de la finance et des technologies avant de se réorienter vers l’environnement. Aujourd’hui, elle officie dans le service de restauration du salon, mais elle cherche activement un poste dans le domaine de l’eau ou de l’énergie.

 

Jasmine
Jasmine voudrait retrouver un rôle où elle peut faire une différence dans l'environnement

Et si quelqu’un parmi vous, lecteur, avait la bonne opportunité pour elle ? « J’aimerais retrouver un rôle où je peux contribuer aux solutions environnementales. J’ai l’expérience et la motivation, il ne me manque qu’une occasion », confie-t-elle​.

 

 

Marilyse Lemain, en rouge
MarieLyse Lemay, toujours en rouge, parle de biomasse

 

Des rencontres professionnelles fructueuses

Si les conférences ont captivé les esprits, le réseautage a aussi été un élément clé de la journée. MarieLyse, de Biomasse Plus, a profité de l’application B2B pour organiser plus de dix rencontres en quelques heures. « Je vois un véritable intérêt des MRC pour des solutions de chauffage par biomasse. C’est très encourageant », a-t-elle confié​.

 

Une logistique parfaite
Une logistique exemplaire

 

Une organisation exemplaire au service d’un événement fluide et dynamique

Un événement de cette envergure ne pourrait se dérouler aussi harmonieusement sans une organisation irréprochable. L’incroyable gestion du temps et de la logistique a marqué cette première journée, où chaque conférence, chaque atelier et chaque rencontre se sont enchaînés avec une fluidité remarquable. Réseau Environnement et ses prestataires techniques méritent d’être salués pour leur travail exemplaire, assurant un programme parfaitement synchronisé et une expérience optimale pour tous les participants.

Le choix du lieu, lumineux et spacieux, s’est révélé judicieux, offrant un cadre accueillant et fonctionnel pour les échanges et les démonstrations. Enfin, un grand coup de chapeau aux équipes de sécurité, dont le professionnalisme discret mais efficace a permis à chacun de profiter pleinement de l’événement en toute sérénité. Une organisation sans faille qui laisse entrevoir une deuxième journée tout aussi réussie.

 

Une conclusion tournée vers l’avenir

Cette première journée s’est clôturée sur un message d’optimisme et de mobilisation. « Ce que nous faisons ici aujourd’hui aura un impact sur les générations futures. Nous avons les outils, les talents et la volonté d’avancer ensemble », a affirmé Mathieu Laneuville, avant d’inviter les participants à poursuivre les échanges autour d’un cocktail​.

Alors que cette première journée s’achève sur un foisonnement d’idées et d’échanges prometteurs, tous les regards se tournent désormais vers la seconde journée d’Americana. Panels, ateliers et démonstrations technologiques continueront d’explorer des pistes concrètes pour accélérer la transition écologique. Quels nouveaux engagements seront pris ? Quelles innovations marqueront les esprits ? Une certitude demeure : le dialogue est lancé, et l’action doit suivre.

 

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