Édition internationale

ELLE AUSTRALIE - Une couverture sans mannequin pour faire bouger les mentalités

Écrit par Lepetitjournal Melbourne
Publié le 1 janvier 1970, mis à jour le 23 septembre 2015

Le magazine ELLE Australie d'octobre n'aura pas de mannequin en couverture, une initiative inédite en Australie qui veut inviter à réfléchir sur ce qu'être une femme signifie aujourd'hui.

 

En ce mois d'octobre, le magazine ELLE Australie aura une couverture vide. Du moins en apparence, car elle sera recouverte d'un film réfléchissant, permettant aux lectrices de s'imaginer dans la couverture, comme appelle à le faire le hashtag #BeTheCover. Le but est simple, selon l'éditrice Marina Go : que chacune se reconnaisse sur la couverture et donc dans le magazine, en lieu et place d'imposer un style, un corps et un visage. « C'est le meilleur moyen de représenter la diversité de notre lectorat », a-t-elle expliqué.

 

Pour la rédactrice en chef Justine Cullen, cette couverture est nécessaire pour faire réfléchir sur l'apparence des femmes imposée par la société, et démontrer qu'il n'y a pas un type de femme, mais autant de types de femmes qu'il y a de femmes sur Terre, car chacune est différente.

Le débat ne s'arrête pas à la couverture seulement, mais continue à l'intérieur du magazine, avec notamment le portfolio intitulé « We Are Women ». Pour Justine Cullen, l'idée de cette couverture était là depuis un moment, « mais elle a pris encore plus de sens lorsqu'on a eu fini ce portfolio », permettant de faire naître un vrai débat, et une réflexion plus approfondie.

On retrouvera donc dans cette série de photo des femmes célèbres notamment, mais pas forcément mannequins, comme des politiques. La plus marquante est sans doute Madeline Stuart, mannequin australienne atteinte de Trisomie 21. Agée de 18 ans, elle a défilé pour la première fois la semaine dernière pour un créateur lors de la Fashion Week de New York. On lui avait dit qu'une femme atteinte d'un handicap ne pourrait jamais défiler, et elle a avec succès prouvé le contraire.

Le magazine contient également des paroles de femmes. Les mots qui invitent le plus à réfléchir sont ceux d'une petite fille âgée de seulement 5 ans  : « Je ne sais pas ce qu'être une femme veut dire, mais je sais ce qu'être veut dire ».

Thibaut Déléaz (@tibodeleaz) (Lepetitjournal.com/Melbourne), Mardi 22 septembre 2015

lepetitjournal.com Melbourne
Publié le 21 septembre 2015, mis à jour le 23 septembre 2015
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