

Le magazine ELLE Australie d'octobre n'aura pas de mannequin en couverture, une initiative inédite en Australie qui veut inviter à réfléchir sur ce qu'être une femme signifie aujourd'hui.

Pour la rédactrice en chef Justine Cullen, cette couverture est nécessaire pour faire réfléchir sur l'apparence des femmes imposée par la société, et démontrer qu'il n'y a pas un type de femme, mais autant de types de femmes qu'il y a de femmes sur Terre, car chacune est différente.
Le débat ne s'arrête pas à la couverture seulement, mais continue à l'intérieur du magazine, avec notamment le portfolio intitulé « We Are Women ». Pour Justine Cullen, l'idée de cette couverture était là depuis un moment, « mais elle a pris encore plus de sens lorsqu'on a eu fini ce portfolio », permettant de faire naître un vrai débat, et une réflexion plus approfondie.
On retrouvera donc dans cette série de photo des femmes célèbres notamment, mais pas forcément mannequins, comme des politiques. La plus marquante est sans doute Madeline Stuart, mannequin australienne atteinte de Trisomie 21. Agée de 18 ans, elle a défilé pour la première fois la semaine dernière pour un créateur lors de la Fashion Week de New York. On lui avait dit qu'une femme atteinte d'un handicap ne pourrait jamais défiler, et elle a avec succès prouvé le contraire.
Le magazine contient également des paroles de femmes. Les mots qui invitent le plus à réfléchir sont ceux d'une petite fille âgée de seulement 5 ans : « Je ne sais pas ce qu'être une femme veut dire, mais je sais ce qu'être veut dire ».
Thibaut Déléaz (@tibodeleaz) (Lepetitjournal.com/Melbourne), Mardi 22 septembre 2015







