Cadres expatriés : comment s’acclimater à la culture de son nouveau pays ?

Vous avez un projet de mobilité professionnelle en Australie ? Vous vous interrogez sur les bonnes pratiques à connaître pour faciliter votre intégration sur le plan personnel et professionnel ? Pour vous aider dans cette transition, nous avons demandé conseil à Sabrina Teller, fondatrice de Cross Culture, une société de consulting qui aide les cadres expatriés à s’acclimater à la culture de leur nouveau pays.

 

L’intégration culturelle : un défi pour les cadres expatriés

Démarches administratives, recherche d’emploi, recherche de logement, barrière linguistique… Tout projet d’expatriation s’accompagne d’un certain nombre de challenges liés à l’installation dans un nouveau pays et à l'adaptation à la culture locale. En tant que cadre expatrié, s’ajoute à cela la nécessité de s’acclimater à la culture managériale et aux codes professionnels propres au pays de destination, comme nous l’explique Sabrina Teller, elle-même expatriée en Australie et forte de plus de 20 ans de carrière internationale :

 

 

« Sur le plan professionnel, plusieurs défis peuvent apparaître lors d’une expatriation. Il faut tout d’abord apprendre à manager, à s’exprimer et à s’adresser aux autres dans une langue différente. Le cadre expatrié doit également s’adapter à un tout nouveau poste, avec, très souvent, un niveau de responsabilités plus élevé et une équipe plus grande et multiculturelle (rappelons qu’en Australie, 30 % de la population est née à l’étranger !). Il faut donc parvenir à assimiler de nouveaux modes de comportement et une nouvelle façon de manager dans des délais très courts, pour être opérationnel et performant très rapidement.

 

Entre l'Australie et la France, il existe aussi un certain nombre de différences culturelles et managériales qu’il convient d’anticiper avant le départ. Les codes hiérarchiques sont tout d’abord très différents. En Australie, la hiérarchie est plus horizontale qu’en France. Le manager et les collaborateurs sont placés sur le même pied d’égalité et le supérieur hiérarchique instaure une vraie relation de confiance avec ses équipes. Les modes de communication sont également très différents entre les deux pays : en Australie, les échanges sont directs, honnêtes, factuels, explicites et sans détours, quel que soit le niveau hiérarchique (les subordonnés n’hésitent pas à exprimer leur éventuel désaccord). Enfin, la prise de décisions est réalisée en équipe : chaque partie est concernée et invitée à exprimer son opinion. » 

 

Les clés pour s’adapter à la culture locale en tant que cadre expatrié

Comme nous le rappelle Sabrina, l’expatriation peut être représentée sous la forme d’une courbe divisée en plusieurs phases distinctes : la phase « lune de miel », qui se traduit par un enthousiasme et un engouement face à la découverte du nouvel environnement ; la phase de choc culturel, qui se manifeste par un certain malaise et une frustration face aux différences culturelles. Puis, la phase d’intégration et d’assimilation, lors de laquelle l’expatrié s’acclimate de plus en plus à la culture locale, se familiarise avec les codes culturels locaux et développe son cercle social.

 

Pour s’acclimater rapidement à la culture managériale de son pays d’accueil, il est nécessaire de développer ce qu’on appelle le « quotient culturel », comme nous l’explique Sabrina :

 

« C’est le quotient culturel, ou QC, qui va permettre à l’expatrié de s’adapter à une situation dans un nouveau contexte culturel. On distingue trois piliers dans l’intelligence culturelle :

 

• La connaissance : afin de développer l’ouverture d’esprit et la découverte d’une autre culture, il faut avant tout comprendre son propre profil culturel, ses valeurs, ses croyances et ses préférences en termes de façons de travailler et de communiquer.
• L’empathie : pour observer les situations sans jugement ni a priori et pour bien comprendre les différents modes de comportement. L’écoute active est aussi très importante pour décoder les échanges. Je recommande également de reformuler les informations afin d'éviter les malentendus, de prendre son temps avant de réagir et d’être conscient qu’il existe différents modes de fonctionnement.
• La compétence : il faut également développer sa capacité d’adaptation et sa flexibilité managériale pour s’adapter à différentes situations culturelles. »

 

Cadres expatriés, facilitez votre intégration culturelle en Australie avec Cross Culture !

Quel que soit le pays, la bonne intégration culturelle est un prérequis à la réussite de l’expatriation et de la prise de poste. Si cette phase d’adaptation à la culture locale n’est pas anticipée correctement, de nombreux écueils peuvent alors apparaître : frustrations, tensions au sein de l’équipe, désengagement, baisse de la motivation des salariés…

 

Pour sécuriser votre intégration culturelle en tant que cadre expatrié en Australie, Sabrina Teller vous propose, avec Cross Culture, un accompagnement sur mesure :

 

« J’ai toujours été passionnée par les différentes cultures. Après des études de commerce international, j’ai travaillé pendant près de 20 ans en tant que responsable export auprès d’équipes multiculturelles, en France, en Angleterre, puis en Australie, où je suis expatriée depuis 2002. C’est lors de cette expatriation que j’ai pris conscience du décalage culturel avec la France et des challenges qui en découlaient. C’est pourquoi j’ai fait le choix, en 2019, de devenir consultante interculturelle.

 

Avec Cross Culture, j’accompagne les expatriés dans leur intégration professionnelle au sein de leur pays d’accueil. Je les aide à comprendre la culture et les différents styles de management locaux, à communiquer avec les équipes et à gérer les projets efficacement, en étant opérationnel le plus rapidement possible. »

 

Vous pouvez ainsi bénéficier, avec Cross Culture, de programmes de formation personnalisés, adaptés à vos besoins et 100 % à distance :

• des formations interculturelles à la journée ou à la demi-journée avec des thématiques globales de mobilité ou de management international sur l’Australie.

 

• des sessions de suivi personnalisé avec des formats courts et ciblés, tels que le programme individuel de 3h « Expat Lifeline », qui vise à mieux comprendre les différences culturelles au travail, à identifier son profil culturel et à définir des techniques managériales et un style de leadership adaptés à la culture du pays d’accueil.

 

• un programme dédié aux équipes multiculturelles afin de les aider à collaborer plus efficacement.

 

À l’aide d’une plateforme digitale dédiée, vous êtes accompagné dans la création de votre profil culturel. Cet outil vous permet de visualiser clairement les similitudes et les différences culturelles avec le pays d’accueil et d’anticiper les éventuels défis liés à votre future expatriation.

 

« Cet accompagnement permet aux cadres expatriés d’apprendre à mieux se connaître, d’anticiper les différents cas de figure, d’appréhender sereinement leur expatriation et de développer leur résilience et leur capacité d’adaptation sur le long terme. », ajoute Sabrina Teller, fondatrice de Cross Culture.

 

Pour en savoir plus,

rendez-vous sur le site : www.sabrinateller.com