Édition internationale

CASABLANCA EN BREF - Brice Hortefeux à Skhirat, Lydec sur la sellette, L’Aïd El Kébir se prépare

Écrit par Parler Darija
Publié le 17 février 2025
Immigration - Brice Hortefeux aux "intégrales de l'investissement".-{mxc}
Brice Hortefeux (photo LPJ Casablanca) a participé jeudi à la cérémonie d'ouverture de la 5e édition de la conférence internationale des investissements, baptisée "Les intégrales de l'investissement", organisée à Skhirat, près de Rabat, sous le thème "Les investisseurs marocains du monde, acteurs de la diplomatie économique".
Le ministre français de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Co-développement a indiqué que le renforcement du rôle des émigrés dans le développement de leur pays d'origine figure au c?ur de la nouvelle politique d'immigration de la France, qui plaide pour "une immigration choisie et concertée tenant compte aussi bien des intérêts de la France que de ceux des pays d'origine".
Cette politique tend notamment à rééquilibrer les différentes composantes de l'immigration au profit de l'immigration pour motifs professionnels, qui a bondi "de 60 %" depuis un an ! "A terme, l'immigration économique devra représenter 50 % du flux total des entrées à fins d'installation durable en France"selon lui. Le ministre a indiqué qu'il fallait rompre avec "les politiques d'immigration d'avant", en appelant le Maroc à discuter d'un nouveau modèle avec la France.
Dans l'Hexagone, le taux de chômage général est de 7 %. Il est passé de 22 à 26 % chez les étrangers vivant en France a indiqué Brice Hortefeux. La Caisse d'Epargne, partenaire officiel de la 5e édition des intégrales, était représentée par le président de son directoire, Charles Milhaud. La Caisse d'Epargne va élargir son partenariat avec les acteurs marocains à travers sa filiale marocaine GCE Maroc (qui contrôle 35 % de Massira Capital Management (MCM), détenteur de 67 % du capital du Crédit immobilier et hôtelier. (www.lepetitjournal.com - Casablanca) mardi 18 décembre 2007

Lydec - De l'eau dans le gaz avec la ville de Casablanca.-
Une commission de conciliation sera mise en place pour régler le différend entre la ville de Casablanca et Lydec, à la demande du ministre de l'Intérieur Chakib Benmoussa, concernant la révision du contrat de la gestion déléguée de la distribution d'électricité, d'eau potable et du service d'assainissement liquide confiée depuis 1997 à Lydec (la Lyonnaise des Eaux). La commission de conciliation doit démarrer ses travaux le 7 janvier. Son objectif : tenter de résoudre un conflit qui a été publiquement dévoilé lors de la session du Conseil de la Ville de Casablanca du 29 novembre, à propos notamment de dividendes versés aux actionnaires jugés élevés, au déficit de d'assistance technique, aux investissements non conformes aux engagements... Ces accusions ont été réfutées par le directeur général Jean-Pierre Ermenault et sont dénoncées et argumentées sur le site internet de Lydec. A la Bourse de Casablanca, la valeur Lydec a pris du plomb dans l'aile suite à la publication du rapport sur l'état d'avancement de la révision du contrat de gestion délégué. La commission d'arbitrage mise en place par le ministre de l'Intérieur, serait constituée de deux Américains, un Français et trois Marocains. Site web : http://www.lydec.ma
(www.lepetitjournal.com - Casablanca) mardi 18 décembre 2007

Religion - L'Aïd El Kébir (Fête du mouton) se prépare.-
Après le Ramadan, l'Aïd El Kébir, ou "Fête du mouton", est l'autre grand rendez-vous traditionnel des musulmans marocains et d'ailleurs. Dans le Royaume, le jour J est prévu ce vendredi 21 décembre. Le Maroc aurait pu envisagé la possibilité d'annuler les célébrations de l'Aïd El Kébir cette année par suite des maigres récoltes et du faible niveau de précipitations enregistré. Le Roi Mohammed VI, en sa qualité de Commandeur des Croyants, a le pouvoir de suspendre l'observation de ce rite si les raisons l'exigent, ce qui est déjà arrivé en 1981 et en 1996 par suite d'une trop forte sécheresse. Ces derniers jours, une intense activité s'est emparée des souks traditionnels, ou ceux installés pour l'occasion au bord des routes. Selon plusieurs sources d'éleveurs reprises dans la presse, le mouton vif pourrait se négocier cette année dans une fourchette allant de 1 300 à 3 000 Dhs. Le prix de référence fixé par le département de l'Agriculture serait aux alentours de 40 Dhs le kilo. L'Aïd est aussi un moment fort de l'activité économique agricole du pays. Environ cinq millions de têtes seront vendues. Avec une moyenne de 1 700 DH l'unité, cela correspond à quelque 8, 500 milliards de dirhams de recettes pour les professionnels marocains, dont un demi-million d'éleveurs. (www.lepetitjournal.com - Casablanca) mardi 18 décembre 2007
parler darija
Publié le 18 décembre 2007, mis à jour le 17 février 2025
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