Le portugais António Guterres prête, ce 18 juin, serment à New York pour un second mandat (2022-2027) à la tête de l´ONU. Secrétaire général depuis 2017, l´ex-Premier ministre portugais était le seul dans la course.
Le Conseil de Sécurité s'est prononcé à l'unanimité en sa faveur le 8 juin dernier. Certains de ses soutiens lui reconnaissent des qualités hors pairs de dialogue et négociateur sachant construire des ponts et se mettre à la portée de tous. D'autres, moins favorables, auraient souhaité qu'il adopte une attitude plus ferme sur des dossiers internationaux particulièrement sensibles au niveau des droits de l'homme, en lien avec la Syrie, la Russie ou la Chine, par exemple. Les attaques de l'administration Trump n'ont certes pas aidé l'institution et la situation pandémique planétaire est venue ralentir bien des projets ; en attendant, le Secrétaire général s'est engagé dans la lutte contre le changement climatique. Nombreux sont, cependant, les défis qui se posent en terme de conflits internationaux pour ce second mandat de António Guterres, en plus de nombreuses interrogations liées à l'évolution de la situation international.