Ce mois-ci, Cinécinéma honore des films venus du continent africain. Ce mercredi 10 mars, entrez dans un univers de danse, de musique, de mode et de performances, avec Sur les chemins de la rumba.
Pour ce mois de mars, l’Institut français a décidé de projeter 5 documentaires célébrant la culture africaine. Du Congo à la RDC, en passant par le Mali et l’Algérie, ces documentaires vont vous entraîner dans un univers coloré. Ce mercredi 10 mars, à 18h00, longez les côtes africaines pour vous aventurer sur Les chemins de la rumba de David-Pierre Fila.
Entre l’Afrique et les Caraïbes
En 2015, David-Pierre Fila a pris sa caméra pour retracer l’histoire de la rumba dans le monde. La rumba, c’est « une musique de voyage, car c’est une musique de brassage », explique Bumba Massa, musicien congolais.
Née sur les côtes africaines, entre les deux Congos et l’Angola, la rumba se déplace jusqu’au Caraïbes, à Cuba, avec la traite négrière au XVIe et XVIIe siècle. Puis, elle revient en Afrique, où elle connait son âge d’or dans les années 1950-1960.
La rumba tire son origine du mot « nombril ». Ce qui fait la rumba, c’est le frottement des deux nombrils. La rumba étonne, passionne, enchante et fait danser les gens de l’Afrique aux Caraïbes en passant par l’Europe. Papa Wemba, Franco et OK Jazz, Lembe Charles ou encore Manu Dibango, sont autant de noms qui ont fait l’histoire moderne de la rumba.
Avec sa caméra, David-Pierre Fila filme des musiciens, des danseurs et de simples amoureux de la rumba, qui expliquent tous l’importance de cette musique dans leur pays, dans leur vie.
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