Avec Egypte : le souffle du temps, Romain Arazm capture la beauté des paysages égyptiens. Avec douceur, il évoque les récits fondateurs qui ont accompagné ce peuple depuis des millénaires.
Romain Arazm dévoile son nouveau film documentaire Egypte : le souffle du temps sur la chaîne youtube de Mazart Production. Entre Assouan, Louxor et Le Caire, entre mythes et réalité, entre passé et présent, le réalisateur nous entraîne dans un voyage immersif au cœur de l’Egypte.
Voyage poétique en Egypte
Egypte : le souffle du temps est un documentaire qui nous émerveille, par la douceur des ses images, ses textes poétiques, sa voix chaleureuse qui conte, sa musicalité. Doucement, nous sommes immergés dans cette Egypte ancienne, nous côtoyons les dieux et déesses, nous voyageons dans les mythes fondateurs. Lentement, on contemple avec curiosité les vestiges du passé. « Cette ambition de « prendre le temps » est apparue comme une évidence à l’aune de la charge poétique contenue dans les paysages et les monuments », raconte le réalisateur.
Des images, un texte, une voix
Tout, dans ce film documentaire est en harmonie. La lenteur des images va avec la poésie des textes, qui va avec la douceur de la voix off.
C’est Ilana Waysberg qui raconte l’histoire. Elle avait déjà collaboré avec Romain Arazm dans A la lumière de Collioure. De sa voix posée, elle parle des mythes anciens, du Nil, des temples et du soleil. Cette voix off est une sorte de prolongement du travail littéraire. Le réalisateur dira qu’elle est « déterminante à [ses] yeux. » Pour lui, « il y a le sens des mots, bien sûr, mais également leur sonorité, leur rythme. C’est quelque chose de très musical ».
Romain Arazm a écrit le texte, Ilana Waysberg l’a mis en beauté.
Romain Arazm. La passion pour l’art et l’écriture
Romain Arazm est un auteur et réalisateur qui puise son inspiration dans l’histoire de l’art.
Pour Egypte : le souffle du temps, il s’est intéressé à la mythologie de l’Egypte ancienne. Avec sa caméra, il a mis en beauté le Nil, sinueux, qui trace sa route et fait face au temple de Philae. Il s’est aventuré dans le désert, aux portes de la vallée des rois, là où les falaises dévorent le temple d’Hatchepsout. Il a fait un voyage dans le passé, pour partir à la découverte d’Amon-Ré, Isis et Osiris.
Ce périple dans l’art, Romain Arazm l’avait déjà effectué dans son roman La Pastorale retrouvée. Le narrateur, Paul Mazar retrouve par hasard des toiles volées en 2010 au musée d’art Moderne de la ville de Paris. Ces deux œuvres, La Pastrorale d’Henri Matisse et l’Olivier à l’Estaque de Georges Braque vont entraîner le jeune homme dans un voyage initiatique, de Paris à Collioure, en passant par l’Italie et la Bretagne. Ces lieux ont une forte résonnance avec histoire de l’art et vont revivre des artistes tels que Matisse, Soulage, Braque.