Le Département de Gestion et de Commerce International (DGCI) de l’université Ain Shams offre aux étudiants un double diplôme franco-égyptien et la possibilité de faire un master 2 en France.
En 1993, l’université Ain Shams ouvre le Département de Gestion et de Commerce International en partenariat avec l’Institut d'Administration des Entreprises (IAE) de Poitiers en France, aujourd'hui également connu sous le nom d'Ecole Universitaire de Management. Cette formation permet, depuis plus de vingt ans, l'obtention d'un double diplôme aux étudiants égyptiens francophones : la licence de sciences de gestion, délivrée par l’université de Poitiers et le Baccalauréos de commerce, délivré par l’université Ain Shams.
Des petites promotions pour favoriser la proximité
Chaque année, ce sont environ 70 étudiants qui sont retenus pour suivre les cours au Département de Gestion et de Commerce International. Pour Guillaume Morel, coordinateur du département, « il y a une véritable volonté de créer une proximité entre les étudiants eux-mêmes, mais également entre les étudiants et le corps enseignant ainsi que l'équipe administrative. Nous privilégions l’esprit de famille et la bienveillance. »
De plus, le Club des étudiants organise fréquemment des activités et des sorties pour resserrer les liens entre les promotions.
Un département qui offre un double diplôme
Le cursus du DGCI se déroule sur 4 années. A la fin de la 3e année, les étudiants obtiennent la licence française de gestion, délivrée par l’IAE de Poitiers. Puis, à la fin de la 4e année, ils sont diplômés du baccalauréos de commerce égyptien (l’équivalent de la licence égyptienne).
Les formations sont dispensées par des enseignants français, des égyptiens francophones et des enseignants égyptiens anglophones. Des missionnaires de l'IAE de Poitiers viennent également compléter le panel d'intervenants.
Tout au long de leur cursus, les étudiants ont des cours de français, ce qui leur permet de s’améliorer continuellement, à l’écrit comme à l’oral. « Lorsque nos étudiants sortent diplômés, ils parlent couramment l’arabe, le français et l’anglais. Ils sont donc très appréciés dans les grandes entreprises, que ce soit en Egypte ou en France », raconte Guillaume Morel.
Philopatir, ancien étudiant du DGCI, a apprécié la pluridisciplinarité de la formation, qui dispense des cours de gestion, ressources humaines, comptabilité, droit, finance ou encore mathématiques. Aujourd’hui, lorsqu’il voit des DGCI-ien dans un entretien d’embauche, il sait que c’est toujours un très bon signe : « le parcours académique riche retenu au sein du DGCI ainsi que la personnalité propre à chacun constitueront en effet une précieuse source de diversité pour l’entreprise » explique-t-il.
Partir étudier en France
Après ces 4 années à l’université Ain Shams, le DGCI propose aux étudiants les plus méritants de postuler à des bourses pour étudier à l’IAE de Poitiers en France. Le DGCI aide également ceux qui souhaitent partir hors bourses à être acceptés dans d'autres universités françaises. Cette 5e année permet l’obtention d’un Master 2 dans le domaine choisi par l'étudiant. Certains d'entre eux vont même jusqu'à poursuivre en doctorat, en Egypte ou en France voire à l'étranger pour certains.
Pour ceux qui n'ont pas la possibilité de partir en France, avec ou sans bourse, le DGCI offre la possibilité de poursuivre en Master 2 Marketing et Stratégies des marques au DGCI en formation continue (le week-end). Cela permet aux étudiants de commencer leur carrière professionnelle, en parallèle.
« Environs 20% de nos diplômés partent chaque année en France, la plupart à Poitiers, mais on en retrouve aussi à La Rochelle, à Paris, à Lille ou encore à Lyon. Il existe différents dispositifs de bourse nous permettant d'envisager un nombre de départ assez conséquent. » précise Guillaume Morel.
La 5e année a Poitiers est une grande opportunité pour les étudiants. Ancienne diplômée du DGCI, Rania a bénéficié de la bourse pour étudier en France. « C’était une chance et une expérience inédite dont je serais toujours fière », témoigne la jeune femme. « Ce voyage m’a donné la possibilité de m’ouvrir au monde, de connaître la culture française et de profiter d’un système d’études riche, tout en me préparant au monde professionnel ».
« Lorsque les étudiants sortent du DGCI, ils ont acquis un sens de la réflexion et de la critique. Leur expérience au sein du DGCI leur a apporté plus de maturité. La possibilité de terminer leur cursus en France est une chance incroyable pour eux qui reviennent profondément changés », se félicite Guillaume Morel.
Rendez-vous sur la page Facebook du DGCI pour passer les tests d’entrée pour la rentrée prochaine en septembre.
Brochure pour la formation initiale du DGCI