L’Institut français d’Egypte présente 6 courts-métrages sur l’Opéra de Paris

Mercredi 9 juin, à 18h, l’Institut français d’Egypte à Mounira présentera 6 courts-métrages sur l’univers de l’Opéra à Paris. Un moment plein de grâce et de poésie.

3e scène, la plateforme numérique artistique

L’Institut français d’Egypte à Mounira va présenter 6 courts-métrages, issus de la plateforme numérique 3e scène. Sur cette plateforme, des artistes ont été invités à créer des œuvres originales et à porter un regard insolite sur l’univers de la musique, de la danse, de l’Opéra de Paris, sur son patrimoine, ses métiers et l’architecture de ses lieux.

Grand Hotel Barbès de Ramzi Ben Sliman

Ramzi Ben Sliman film la grâce et le charme qui émanent de ce jeune danseur du quartier de la Goutte d’Or à Paris. Un peu perdu et désœuvré, le jeune homme découvre une battle de breakdance sur une musique de Mozart. Il se lance dans la compétition et danse avec son corps désarticulé et son sourire communicatif.

L’entretien d’Ugo Bienvenu et Félix de Givry

Sur les toits, dans les couloirs, les salles somptueuses et les sous-sols de l’opéra Garnier, des robots veillent à l’entretien de ce lieu mythique. Il n’y a plus aucun être humain. Un robot nostalgique projette une vieille vidéo d’une danseuse étoile.

Degas et moi d'Arnaud des Pallières

Le peintre impressionniste français a 88 ans. Dans son appartement parisien, il parle de son amour pour le dessin et les pastels. Il se remémore ses souvenirs, quand il allait à l’Opéra de Paris. Aux paroles de Degas se mêlent celles d’une jeune danseuse étoile, qui dévoile la part d’ombre du peintre.

Les divas du Taguerabt de Karim Moussaoui

« Qu’est-ce qui peut ressembler à un opéra ici, à Alger ? » se demande le réalisateur. Avec son équipe de tournage, il part dans le désert à la recherche de femmes qui chanteraient le Taguerabt dans des grottes. Le chant de ces femmes correspondrait à un opéra dans la culture musicale algérienne. Mais ce lieu existe-t-il vraiment ?

Violetta de Julie Deliquet

Quand une cantatrice se prépare à monter sur scène pour jouer l’héroïne agonisante de La Traviata, une actrice rentre à l’hôpital pour soigner son cancer. La première se coiffe pour le spectacle, l’autre commande une perruque pour son après chimiothérapie. L’une incarne la maladie, l’autre se bat contre. Les couloirs labyrinthiques de l’institut Gustave Roussy se succèdent à ceux de l’Opéra Bastille.

Le feu au cœur de Danielle Arbid

Dix danseurs se retrouvent dans la rue montrer ce qu’ils ont dans le ventre. Jeunes, joyeux, exaltés, ils affichent un optimisme intransigeant. Pour cette battle de breakdance, ils se donnent entièrement. Du haut de leur 15 ans, ils ont le feu au cœur.