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STAGIAIRES DE MALAISIE – Souhaïla Boudir, de Givors à Kuala Lumpur

Écrit par Lepetitjournal Kuala Lumpur
Publié le 19 janvier 2016, mis à jour le 19 janvier 2016

?La première chose que j'ai regardé, c'était les Tours Petronas, car je rêvais de les voir. Je les ai regardé et je me suis dit : ''je suis là en vrai???.   

La Malaisie, un rêve avant toute chose

À 20 ans Souhaïla Boudir est une jeune femme épanouie. Et pour cause, depuis la fin septembre cette étudiante Givordine réalise l'un de ses souhaits les plus chers : découvrir la Malaisie. Après une licence en langues étrangères appliquées, anglais/ arabe/ italien, et animée par une passion dévorante pour les voyages, cette dernière fait le choix audacieux d'interrompre ses études, le temps d'une année sabbatique à l'étranger. Un voyage réfléchi et décidé, visant à améliorer son niveau d'anglais, gagner une expérience professionnelle et explorer de nouveaux horizons. Partir seule à l'inconnu ? Même pas peur ! Pologne, République-Tchèque, Italie, Espagne, Royaume-Uni, Maroc... Souhaïla a le goût de l'aventure. ?Je pense que c'est quelque chose que l'on doit tous faire, parce que de nos jours le monde est ouvert. Tout le monde voyage, l'import-export est vraiment très développé, et il y a beaucoup de facilité de communication, notamment avec les réseaux sociaux. Je pense que voyager permet réellement de s'ouvrir au monde, quel que soit l'endroit où l'on va ou la destination que l'on choisie. Je me suis dit qu'à l'âge de 20 ans, c'était pour moi l'occasion de réaliser ce rêve, me rendre en Asie du Sud-Est, car lorsque je serai plus âgée, j'aurai plus de responsabilités et j'avais très peur de ne pas avoir le temps de découvrir la Malaisie?.  Ainsi, pour Souhaïla, la Malaisie s'est imposée comme un appel du c?ur, mais également comme un choix stratégique à même de répondre à ses attentes. De fait, Kuala Lumpur - cette ville mondialisée où l'on parle anglais - semble renfermer de nombreuses offres de stages, selon la jeune Givordine, qui témoigne avoir rencontré plusieurs recruteurs à la recherche de stagiaires. 

Trouver un stage à Kuala Lumpur  

Dès son arrivée Souhaïla débute son stage dans un cabinet d'audit interne. Ce poste elle a pu le décrocher en moins d'une semaine, grâce au site jobstreet.com. Malheureusement, les mauvaises surprises s'enchaînent et l'étudiante décide de quitter l'entreprise, après un mois de travail dans des conditions particulières. ?À la base, j'étais venue pour faire un stage dans la finance, mais ça ne s'est pas très bien passé. J'ai découvert qu'à Kuala Lumpur il y avait énormément d'offres de stage. Je me suis dit que j'allai facilement rebondir, mais que cette fois-ci, j'allai essayer de trouver dans un domaine pour lequel j'ai été formée lors de mes études, à savoir le journalisme?. Et effectivement, Souhaïla a su très vite rebondir et trouver un nouveau stage, après avoir répondu à une annonce déposée sur internations.org, un réseau d'expatriés en ligne. Aujourd'hui, cette aventurière occupe un poste de journaliste dans un magazine de tourisme malaisien et promeut les activités, hôtels et restaurants à ne pas manquer dans la région. Elle parcourt la Malaisie, assiste à des événements ou des dégustations, rédige des articles, prend des photos, et collabore avec une radio, gérée pour moitié par le ministère du Tourisme et de la Culture. Des missions riches et variées qui ne sont pas pour déplaire à Souhaïla. ?La chose qui me plaît le plus dans mon travail est le fait de voyager tout en travaillant. Même si parfois on reste dans la capitale, on découvre des endroits où je n'aurais jamais pensé aller, des endroits conservateurs de la Malaisie qui me font découvrir la culture, qui me font rencontrer des gens absolument géniaux. Pendant mon premier mois ici, j'étais un peu coupée socialement, car je ne connaissais personne et que mon environnement professionnel ne m'a pas permis de faire des rencontres. Là, je découvre quelque chose de totalement différent de ma première impression, ça me plaît beaucoup. La vie sociale me plaît et mon travail me permet d'être très proche de cette vie là?. 

Une rencontre inoubliable 

Cette expérience, Souhaïla tient à en maximiser chaque instant, tirer profit de chaque visite et de chaque rencontre. Pour cette dernière, la vie en Malaisie se montre légère et colorée. Un ?paradis de la nourriture?, cosmopolite et peu cher, dans lequel, toutes les communautés se côtoient et se respectent. Ici, ce qui saute aux yeux de cette baroudeuse, est que l'humanité et l'ouverture d'esprit priment sur les origines de chacun. ?Avec mon expérience en Malaisie, je me suis rendue compte qu'avant je n'étais pas si tolérante que cela. Je n'acceptais pas tellement les différences, mais je ne m'en rendais pas compte... Maintenant j'accepte plus les personnes comme elles sont. Le fait que la société soit aussi mélangée m'a réellement apporté humainement, à être plus tolérante et à comprendre les gens?. Bien évidemment, le pays n'est pas exempt de défauts souligne t-elle. Les Malaisiens sont beaucoup moins galants que les Français, relève Souhaïla en souriant, mais la jeune femme avoue quand même préférer travailler en Malaisie, ?car il y a beaucoup moins de pression qu'en France? et envisage même de s'y installer. Un projet qui pourra peut-être se réaliser, si l'étudiante parvient à décrocher un emploi sur le long terme. Pour l'heure, Souhaïla est bel et bien heureuse en Malaisie. 

 

Olfa Kechiche (www.lepetitjournal.com/kuala-lumpur.html) mercredi 20 janvier 2016

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Publié le 19 janvier 2016, mis à jour le 19 janvier 2016

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