Écrit par Lepetitjournal Johannesbourg
Publié le 14 janvier 2009, mis à jour le 13 novembre 2012
Buthan Komphela, Président de la commission des sports au Parlement Sud
Africain, tente aujourd'hui de supprimer un des symboles Sud Africains les plus célèbre, l'emblème des Springboks pour le
remplacer par celui de la Protée Royale. Les Sud Africains sont appelés à protester
(credits photo : G.Tanesse)
Buthan Komphela, Président de la commission des sports au Parlement Sud Africain, veut se débarrasser de l'emblème du Springbok pour le remplacer par celui de la Protée Royale. Pour l'instant les deux emblèmes se côtoient sur le maillot des joueurs, comme sur la photo ci-contre, mais le projet prévoit la suppression totale de l'emblème du Springbok ainsi que l'interdiction d'utiliser le terme Springbok pour décrire les rugbymen Sud Africains. Si ce projet aboutit, les célèbres Springboks, 2 fois champions du monde au cours des 8 dernières années porteront des maillots à l'effigie de la Protée Royale et seront désormais appelés les Protées. Il ne fait aucun doute que la Protée Royale soit un emblème représentatif de l'Afrique du Sud mais le lien entre cette fleur et les rugbymen est bien difficile à faire. Par contre le Springbok est un animal agile et rapide, deux adjectifs qui caractérisent bien les Rugbymen qui portent son nom.
C'est la suite logique de la transformation du monde du Rugby. Le dernier épisode en date était la menace faite aux dirigeants de l'équipe nationale, avant la dernière coupe du monde, de confisquer leurs passeports si l'équipe n'était pas davantage ?racialement? transformée. ?En principe, nous ne pouvons pas accepter qu'une équipe qui n'est pas représentative de l'image Sud Africaine, représente notre pays. L'équipe devrait compter un minimum de 6 joueurs noirs? avait déclaré Buthan Komphela au journal The Beeld.
La majorité des Sud-Africains souhaitent conserver le symbole des springboks
Alors que l'Afrique du Sud se débat dans la construction délicate d'une société multiraciale et tolérante, Butana Khompela décide de poursuivre dans une voie qui divise les Sud Africains. Sous prétexte d'une transformation nécessaire de la société Sud Africaine, il va à l'encontre de l'avis de la majorité des citoyens de ce pays qui souhaitent conserver ce symbole qui existe depuis plus d'un siècle.
En signe de protestation,Gary Teichmann, ancien Springbok, lance une initiative pour empêcher cette décision parlementaire. Le 1er décembre 2008, les Sud Africains appellaient leurs concitoyens à porter un tee-shirt, une casquette, un maillot, un chapeau, une écharpe, une couverture, des gants ou tout autre vêtement ou objet affichant l'emblème en péril et de le montrer haut et fort.
Et comme le dit Thabo Ngwema « La Protée c'est dans les champs, les Springboks c'est sur les stades. Longue vie aux Springboks ».
Gerald Tanesse (lepetitjournal.com/Johannesburg) mercredi 7 janvier 2009
(credits photo : G.Tanesse)
Buthan Komphela, Président de la commission des sports au Parlement Sud Africain, veut se débarrasser de l'emblème du Springbok pour le remplacer par celui de la Protée Royale. Pour l'instant les deux emblèmes se côtoient sur le maillot des joueurs, comme sur la photo ci-contre, mais le projet prévoit la suppression totale de l'emblème du Springbok ainsi que l'interdiction d'utiliser le terme Springbok pour décrire les rugbymen Sud Africains. Si ce projet aboutit, les célèbres Springboks, 2 fois champions du monde au cours des 8 dernières années porteront des maillots à l'effigie de la Protée Royale et seront désormais appelés les Protées. Il ne fait aucun doute que la Protée Royale soit un emblème représentatif de l'Afrique du Sud mais le lien entre cette fleur et les rugbymen est bien difficile à faire. Par contre le Springbok est un animal agile et rapide, deux adjectifs qui caractérisent bien les Rugbymen qui portent son nom.
C'est la suite logique de la transformation du monde du Rugby. Le dernier épisode en date était la menace faite aux dirigeants de l'équipe nationale, avant la dernière coupe du monde, de confisquer leurs passeports si l'équipe n'était pas davantage ?racialement? transformée. ?En principe, nous ne pouvons pas accepter qu'une équipe qui n'est pas représentative de l'image Sud Africaine, représente notre pays. L'équipe devrait compter un minimum de 6 joueurs noirs? avait déclaré Buthan Komphela au journal The Beeld.
La majorité des Sud-Africains souhaitent conserver le symbole des springboks
Alors que l'Afrique du Sud se débat dans la construction délicate d'une société multiraciale et tolérante, Butana Khompela décide de poursuivre dans une voie qui divise les Sud Africains. Sous prétexte d'une transformation nécessaire de la société Sud Africaine, il va à l'encontre de l'avis de la majorité des citoyens de ce pays qui souhaitent conserver ce symbole qui existe depuis plus d'un siècle.
En signe de protestation,Gary Teichmann, ancien Springbok, lance une initiative pour empêcher cette décision parlementaire. Le 1er décembre 2008, les Sud Africains appellaient leurs concitoyens à porter un tee-shirt, une casquette, un maillot, un chapeau, une écharpe, une couverture, des gants ou tout autre vêtement ou objet affichant l'emblème en péril et de le montrer haut et fort.
Et comme le dit Thabo Ngwema « La Protée c'est dans les champs, les Springboks c'est sur les stades. Longue vie aux Springboks ».
Gerald Tanesse (lepetitjournal.com/Johannesburg) mercredi 7 janvier 2009
Publié le 14 janvier 2009, mis à jour le 13 novembre 2012
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