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COP15 : l’Afrique du Sud s’engage pour la Biodiversité

Tortue de mer dans l'océanTortue de mer dans l'océan
Écrit par Maeva Dewas
Publié le 22 décembre 2022

Au terme de la 15ème conférence des parties (COP15) à la Convention sur la Diversité Biologique des Nations Unies, lundi 19 décembre à Montréal, plus de 190 états dont l’Afrique du Sud, se sont finalement engagés à préserver la biodiversité.

Un accord historique pour préserver la biodiversité mondiale

Il s’agit d’un accord historique visant à d’enrayer le déclin de la biodiversité au niveau mondiale. Parmi les objectifs phares d’ici 2023, il y a la conservation et la gestion d’au moins 30% des écosystèmes terrestres et aquatiques (à l’heure actuelle, seulement 17 % des zones terrestres et 10 % des zones marines sont protégées), la restauration d’au moins 30 % de ces mêmes écosystèmes dégradés, la hausse des financements destinés à la protection de la nature dans les pays en développement.

La question du financement alloué à la protection de la biodiversité au coeur des débats

Le cheminement vers cet accord majeur, ne fut pas sans embûches. Jusqu’au bout, la question critique des moyens de financement aura été au cœur des débats, témoignant de la réalité des pays en développement.

L’Afrique du sud fait parti de ces pays qui ont plaidés la cause d’un fonds mondial alloué à la biodiversité.

Au terme de cet accord, un budget annuel de 20 à 30 milliards de dollars a été décidé pour aider les pays en développement à protéger leur biodiversité.  

A propos de cet accord mondial pour la biodiversité, Christope Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires de France, déclare « C’est un accord historique car on pose un cadre ambitieux, dans lequel rien n’est au rabais » « Chacun va maintenant devoir prouver qu’il est à la hauteur de ce texte et que ce n’est pas un accord de papier, le travail commence. »

Bert Wander de l'ONG Avaaz nous prévient cependant : ce texte est "un pas en avant significatif dans la lutte pour la protection de la vie sur Terre, mais cela ne suffira pas".

"Les gouvernements devraient écouter ce que dit la science et accroître rapidement leurs ambitions pour protéger la moitié de la Terre d'ici 2030", a-t-il ajouté.

 

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