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COP15 Biodiversité : l'Afrique du sud demande un réel engagement des nations  

Annimaux dans une demie sphère planète terre biodiversitéAnnimaux dans une demie sphère planète terre biodiversité
Écrit par Maeva Dewas
Publié le 7 décembre 2022, mis à jour le 12 décembre 2022

Coup d’envoi de la 15ème conférence des parties (COP15) à la Convention sur la Diversité Biologique des Nations Unies, aujourd'hui mercredi 7 décembre. Cette rencontre internationale rassemble des gouvernements du monde entier (196 parties) et se tiendra jusqu’au 19 décembre 2022 à Montréal au Canada. L'Afrique du Sud est présente.

 

La protection de la nature et les stratégies à établir pour enrayer l’érosion de la biodiversité, seront ici à l’honneur. Les pays partenaires devront définir de nouveaux objectifs et élaborer un plan d’action ambitieux afin de protéger la nature au cours de la prochaine décennie.

Mettre fin à la perte de biodiversité dans le monde et renverser la vapeur.

La perte de la biodiversité s’accélère de façon dramatique, or la biodiversité forme le maillage de vie dont nous dépendons pour tant de choses – nourriture, eau, médicaments, climat stable, croissance économique, etc. Les changements climatiques affectent négativement la biodiversité mondiale. Pourtant, la diversité biologique permet de réduire l’ampleur des changements climatiques. Les émissions de carbone dans l’atmosphère, sont absorbées pour moitié, par la terre et les océans. Ces écosystèmes – et la biodiversité qu’ils contiennent – représentent des puits de carbone naturels, fournissant des solutions dites fondées sur la nature aux changements climatiques.

L’Afrique du Sud présente à la COP 15

Placée parmi les 17 pays où la biodiversité est la plus riche, l'Afrique du sud sera représentée à la conférence. Le pays a tout intérêt de voir les négociations aboutir à une collaboration internationale prônant des objectifs ambitieux pour protéger la biodiversité.

La ministre de l'Environnement, des forêts et des pêches, Barbara Creecy, réitère cependant l’importance d’obtenir les ressources financières afin de mettre en œuvre ces objectifs de conservation. Selon elle "ce que l'on ne veut pas voir, c'est une situation où nous obtenons un accord sur papier mais sans réelle possibilité de mise en oeuvre. Cela signifie que nous pensons qu'un fond global pour la biodiversité devrait être établi".

Pendant les discussions de la COP 15, L'Afrique du Sud mettre notamment l'accent sur cet aspect.


 

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