Lors de la conférence sur le climat organisé par l’ONU le 23 septembre, le premier ministre indien, Narendra Modi, n’a pas mâché ses mots : “Il est fortement temps d’agir, les mots ne servent à rien.”
L’année dernière, Narendra Modi avait été récompensé par les Nations Unies pour ses actions pour la protection de l’environnement : il avait été nommé “Champion of the Earth”. Cette année, invité à la conférence sur le climat, il a déclaré que l’Inde allait fortement développer l’utilisation des énergies renouvelables et a présenté le succès du projet d’équipement des foyers en gaz dans les zones rurales et du projet “Jal Jeewan” de conservation de l’eau, denrée de plus en plus rare en Inde.
Cependant, l’Inde n’abandonne pas encore tout à fait les énergies fossiles puisque la société indienne Petronet LG vient de signer un accord avec la société texane Tellurian en présence de Narendra Modi, ce week-end. Petronet LG investira 2,5 milliards de dollars dans un terminal d’exportation de gaz naturel en échange de droits d’utilisation de 5 millions de tonnes métriques.
Le premier ministre indien a terminé sa conférence en révélant qu’il allait inaugurer le nouveau toit du bâtiment de l’ONU qui a été recouvert de panneaux solaires fabriqués en Inde (le parfait exemple de la devise de l’Inde actuelle : “Make in India”).
Donald Trump, qui avait toujours affirmé qu’il ne viendrait pas à la conférence sur le climat organisé par l’ONU, a fait une apparition surprise et éclair lors du discours de Narendra Modi et d’Angela Merkel. Il a applaudi la déclaration du premier ministre indien : “Le monde a besoin d’actes maintenant !”.
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