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Fête des bateaux dragons : des Françaises dans les courses de Hong Kong

À Hong Kong, le mois de juin rime avec courses de bateaux dragon, la célèbre fête tombant le 10 juin cette année. Nous avons rencontré Cindy et Georgia qui pratiquent ce sport emblématique de Hong Kong. L’une via son entreprise et l’autre dans l’équipe So French de Hong Kong Accueil. L'une et l'autre rament en ce moment... mais elles adorent !

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So French, l'équipe francophone féminine de Dragon Boat de Hong Kong Accueil
Écrit par Laureen Duchesne
Publié le 4 juin 2024, mis à jour le 6 juin 2024

Nous ramons depuis le mois de janvier

Comment avez-vous commencé le dragon boat et quelle est votre routine ?

Cindy : Ça fait 5 ans que je travaille dans une banque à Hong Kong. C’est via à mon entreprise que j’ai commencé le dragon boat. C’est très courant à Hong Kong que les entreprises aient leurs propres équipes de dragon boat. Pour la routine, on commence la préparation physique en janvier, avec deux entrainements par semaine de type renforcement musculaire (HIIT) et à partir de mars, s’ajoutent les entrainements sur l’eau, une fois par semaine. Dans mon équipe, on pratique sur un long boat, avec 18 paddlers, une drummer qui donne le rythme et une steer qui gère la direction. Et comme je suis capitaine de mon équipe, je gère les plannings, j’assigne les positions sur le bateau, je donne le rythme à suivre et pendant l'entrainement, j’élève la voix pour compter.

Georgia : Je suis arrivée en 2018, je travaillais à BNP. Ils avaient une équipe de dragon boat et comme j’adore le sport, en 2019 j’ai rejoint l’équipe. Puis le Covid est arrivé et les équipes corporate n’ont plus pu pratiquer le dragon boat donc j’ai rejoint l’équipe So French. J’étais très assidue et je faisais d’autres sports à côté – ce qui est très important pour le Dragon Boat – donc quand la capitaine de So French est partie en 2021, on a voté, et je suis devenue la capitaine de l’équipe ! Pour la routine, notre équipe est privilégiée car on pratique toute l’année. De septembre à décembre, on accueille tout le monde via Hong Kong Accueil, avec un entrainement chaque samedi matin. De janvier à juin, on entame la saison des courses avec les femmes qui sont les plus motivées, avec un entrainement le mercredi soir et un le samedi matin.

Le bateau-dragon est un sport local à découvrir

Qu’est-ce que vous aimez dans ce sport ?

Cindy : J’ai toujours été attirée par les sports d’eau et ici à Hong Kong, c’est le sport local, donc c’était l’occasion de découvrir ! J’ai été attirée par le fait que ce soit un sport d’équipe, car je n’avais pratiqué que des sports individuels. J’aime aussi rencontrer des gens, on apprend à connaitre et utiliser les points forts de chacune pour avoir une cohésion, le collectif est très enrichissant.

Georgia : Les sessions d’entrainement du mercredi soir à Stanley, c’est génial ! Toutes les lumières scintillent, c’est magnifique. Tout le monde adore. Personnellement, ce que j’aime avec le Dragon Boat, c’est l’esprit d’équipe. J’adore les sports collectifs que je pratique depuis que je suis petite. J’aime aussi la compétition, motiver les gens à donner le meilleur et leur partager ma passion.

Lors d’un entrainement nocturne, notre bateau s’est retourné

Votre meilleur (et pire) souvenir de dragon boat ?

Cindy : L’année dernière, c’était la première fois que je participais à la course principale à Stanley, et c’était la première année qu’on avait une équipe 100 % féminine dans ma boite, c’était une grande fierté quand on a levé notre coupe ! Je me suis dit que c’était la fin d’une saison mais le début de quelque chose pour moi. Côté « mauvais souvenir », j’ai la chance que mon bateau ne se soit jamais renversé (rires) ! Le plus frustrant, ce sont les aléas de la météo qui parfois nous empêchent de nous entrainer sur l’eau pour des raisons de sécurité.

Georgia : Je n’oublierai jamais, lors de ma première année avec l’équipe BNP, lors d’un entrainement nocturne à Repulse Bay, notre bateau s’est retourné. J’ai perdu mon téléphone et cette histoire nous a marqués (rires). Un très bon souvenir, c’est quand on faisait une course et on était au coude à coude avec une autre équipe pour la deuxième place et leur bateau s’est retourné donc on a eu la deuxième place ! Et avec les So French, quand on fait les courses à Stanley, on a un public qui met l’ambiance et qui nous soutient à fond, c’est génial !

En tant que femme, il ne faut pas se sentir intimidée par le bateau-dragon

Un conseil pour celles et ceux qui voudraient se lancer ?

Cindy : Ne pas avoir peur ! Surtout en tant que femme, ne pas se sentir intimidée, il y a des équipes pour tous les niveaux, il faut se lancer et ne pas avoir peur.

Georgia : C’est très important de pratiquer d’autres sports quand on veut faire du dragon boat. En tant que femme, comme on rame que d’un côté, il faut équilibrer son corps. Le dragon boat doit être un supplément à d’autres pratiques comme le Pilates, le yoga ou le cardio. Un autre conseil que je donne : il ne faut pas lâcher, même après 5 ans, je continue d’apprendre et de m’améliorer, il faut persévérer.

Rejoignez-nous sur les bateaux-dragons ! On accepte tout le monde

Où et quand est-ce qu’on peut aller vous soutenir ?

Cindy : À Stanley, le 10 juin ! C’est la course principale, il y a énormément de monde et d’ambiance. Il y aura aussi les shorts races, le 30 juin, également à Stanley.

Georgia : Venez nous soutenir le 10 juin. Le 15 juin, il y a la course à TST et enfin le 22 juin, on a la Kellet Island Cup à Causeway Bay. Et enfin, rejoignez-nous ! Comme on est une équipe d’expatriées, chaque année, on recrute des nouvelles femmes. On accepte tout le monde, peu importe le niveau, mais on aime les personnes motivées. Ce n’est pas la peine d’être hyper sportive mais il faut avoir envie de donner le meilleur de soi-même. Aussi, on aimerait bien créer une équipe mixte, il nous faut minimum 10 hommes ! Contactez-nous via HK Accueil.

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