Après les records de 2022 et début 2023, les prix commenceraient à baisser, tandis que la demande hongkongaise a atteint 80% de son niveau de 2019.
Le début d’année avait été particulièrement difficile. D’après l’agence de voyage Jebsen Travel, en mars 2023, les prix des billets d’avion hongkongais étaient de 15% à 40% plus chers que ceux à la même période en 2019. Hong Kong n’était pas la seule touchée : la région Asie Pacifique a vu son prix moyen augmenter de 33% en début d’année 2023 comparé aux prix pré-pandémie, d’après Skyscanner Travel Insight.
Une hausse expliquée des billets par de multiples facteurs
La hausse impressionnante des prix en 2022-2023 est due à une combinaison de facteurs. Les chaînes d’approvisionnement en avions ont fonctionné au ralenti, avec, en 2023, un niveau de livraison à 75% des niveaux pré-pandémie, pour une demande bien supérieure. La Russie a interdit son espace aérien à une douzaine de pays, une mesure qui affecte particulièrement les vols entre l’Asie et l’Europe – un trajet plus long signifie davantage de carburant dépensé, et donc, des prix gonflés. Les prix du carburant ont augmenté, malgré une baisse cet été. Enfin, certains aéroports ont fait face à un manque de main d’œuvre – dont Hong Kong International Airport.
Vers un retour à la normale pour les prix des billets
A travers le monde, les prix des billets retrouvent cependant leurs niveaux de pré-pandémie. Juillet 2022 avait été le mois du pic des prix ; juillet 2023, celui du retour à normale, les billets étant même, en moyenne, légèrement moins chers que pour l’été 2019 (5,6%, d’après la Global Business Travel Association). D’après le PDG de Flight Center, Graham Turner, les prix des vols en région Asie-Pacifique devraient bientôt diminuer.
Hong Kong est encore en voie de rétablissement. Cet été, Cathay Pacific opérait avec 50% de ces capacités pré-Covid 19, et le retour de nombreuses compagnies aériennes est encore attendu. Le gouvernement a annoncé recruter plus de 6000 personnes pour Hong Kong International Airport. Le long retour à la normale ne décourage cependant pas les Hongkongais, dont la demande est à 80% du niveau de 2019.