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EXPATRIATION – 8 raisons de ne pas regretter le Vietnam

Écrit par Lepetitjournal Ho Chi Minh Ville
Publié le 11 septembre 2016, mis à jour le 12 septembre 2016

Il y déjà presque un an, nous vous vantions 10 bonnes raisons de s'expatrier au Vietnam. Nous manquerions à notre devoir d'objectivité si nous ne faisions pas également état des quelques désagréments qui ne manqueront pas aux expats sur le départ. Ils sont en effet nombreux, aux mois de juillet et août, à rentrer au pays ou être appelés sous d'autres latitudes.

1. La pollution

D'après un rapport d'experts dont nous vous parlions ici, nous respirons l'un des plus mauvais airs de la planète. Ici, le masque n'est pas un luxe ou un effet de mode, c'est une nécessité. La pollution est palpable à la crasse qui s'accumule sous nos ongles et qui s'écoule dans la douche en fin de journée.

2. L'humidité

Qui dit pays tropical, dit humidité ambiante permanente. Nos accessoires en cuir n'apprécient pas vraiment. En moins de deux, ils se couvrent d'une fine couche de moisissure verte. Le linge a du mal à sécher, surtout en saison des pluies. Et à la sortie de la douche, le répit est de courte durée avant que nos vêtements ne soient à nouveau trempés.

3. Les conditions sanitaires

La qualité de l'eau courante est tellement déplorable que certains médecins déconseillent même de l'utiliser pour se laver les dents ou laver ses légumes. Pas étonnant qu'on retrouve des choses pas très nettes dans les glaçons ! Il faut dire qu'il y a encore du boulot de sensibilisation à faire pour inciter les Vietnamiens à ne pas considérer la rue et la rivière comme des dépotoirs à ciel ouvert.

4. Les soucis de santé

Les points précédents ont un impact direct sur la santé : nombreuses infections aggravées, problèmes de toux et d'asthme, cicatrisation difficile... Auxquels il faut ajouter des maladies endémiques dues notamment aux moustiques, comme la dengue, dont on ne peut se prémunir. Mieux vaut prévoir une bonne assurance pour pouvoir faire face aux frais médicaux que cela engendre.

5. Le bruit

Quand il ne s'agit pas des travaux incessants (oui, ici les ouvriers travaillent jour et nuit), du trafic (la symphonie des coups de klaxons intempestifs), du karaoké d'à côté (les Vietnamiens semblent être sourds de naissance tant ils aiment pousser le volume à fond), c'est l'air conditionné ou le ventilateur qui vous empêchera de dormir.

6. Le manque des ?produits de chez nous?

Qui n'a pas rêvé d'une bonne fondue savoyarde ou d'une raclette, de chocolats dignes de ce nom, voire d'un foie gras coupable ? D'une cuite au champagne, de bonnes bières belges (on ne se refait pas?), de tomates goûtues et surtout d'une vraie baguette ? Certains de ces produits peuvent se trouver ici à prix d'or, mais rien ne vaut le plaisir de faire les courses une fois de retour au bercail !

7. Les frais de scolarité

Pour ceux qui, comme moi, viennent d'un pays où l'éducation est gratuite, les frais de scolarités sont un vrai coup de massue. Quand on arrive, on rêve parfois d'inscrire ses enfants en anglais, mais ceux dont l'employeur ne prend pas ces frais en charge se ravisent généralement bien vite (jusqu'à 30.000 $ par an pour un enfant? mieux vaut ne pas être une famille nombreuse !) et restent en français.

8. Les machines à laver à eau froide

Ça. Ne. Lave. Absolument. Rien. Le linge blanc sera vite jaunâtre, oubliez l'idée de faire partir les auréoles et encore moins les taches difficiles. Vous pouvez utiliser tous les trucs de grand-mères et les produits que vous voulez, votre linge sortira de plus en plus sale de cette fichue machine. Evidemment, la qualité de l'eau n'y est pas pour rien. Un conseil : faites bouillir régulièrement votre linge de maison au pressing si vous voulez éviter les odeurs.


Au final, vous le voyez, il reste quand-même plus de raisons d'y venir que de le quitter !


Marie Cordiez (lepetitjournal.com/Hochiminhville) 12 Septembre 2016

Lepetitjournal Ho Chi Minh Ville
Publié le 11 septembre 2016, mis à jour le 12 septembre 2016