C’est une réforme majeure qui pourrait concerner de nombreux expatriés vivant au Vietnam. Désormais, les étrangers ayant un lien familial direct avec un citoyen vietnamien conjoint, enfant, parent ou grand-parent, pourront accéder à la nationalité sans devoir justifier de compétences linguistiques, de ressources financières ou de durée de résidence. Objectif affiché par les autorités : encourager l’intégration et attirer des profils qualifiés au service du développement du pays.


Voilà une nouvelle qui va certainement faire bondir plus d’un expatrié!... Les étrangers ayant un(e) conjoint(e) vietnamien(ne) ou ayant des liens de parenté suffisamment établi avec un(e) Vietnamien(ne) peuvent désormais prétendre à la nationalité vietnamienne, sans avoir à satisfaire à des exigences de langue, de finance ou de résidence. Ainsi en a décidé l’Assemblée nationale en amendant ce mardi la loi sur la nationalité vietnamienne.
Telle qu’elle a été approuvée par les députés, cette loi révisée ouvre la voie aux ressortissants étrangers et même aux apatrides ayant un conjoint, un enfant, un parent ou un grand-parent vietnamien. Les candidats à la naturalisation ne seront plus tenus de justifier d’une maitrise du vietnamien, d’une autonomie financière avérée, ou d’avoir vécu au moins cinq ans au Vietnam. Cet assouplissement s’applique également aux étrangers reconnus pour avoir apporté des contributions remarquables au développent du pays.
En agissant de la sorte, le gouvernement espère attirer davantage de professionnels qualifiés, d’investisseurs, de scientifiques et d’experts au Vietnam. “L’objectif est de favoriser l’intégration tout en soutenant le développement national”, a précisé Nguyen Hai Ninh, le Ministre de la Justice. Attention toutefois! Pour l’instant, sauf exception, le Vietnam n’autorise pas les doubles nationalités. Aussi les prétendants à la naturalisation doivent-ils solliciter une autorisation particulière s’ils souhaitent conserver leur nationalité d’origine.
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